Daddy, à quoi tu joues ? #9 – Quantum Break

daddy-à-quoi-tu-joueTrois semaines ! Ça fait trois semaines que je n’avais pas publié de «Daddy, à quoi tu joues ?»… Il s’en est  passé des choses depuis le 14 mars pour que je ne puisse pas tenir mes engagements sur cette rubrique normalement hebdomadaire.
Je ne vais pas revenir sur les raisons de ce manquement, on va mettre ça sur le dos de The Division que je n’ai pas lâché depuis sa sortie. Mais demain c’est au tour de Quantum Break de pointer son nez, et j’ai réussi à l’avoir (pour une fois !) quelques jours en avance…
C’est donc lui qui sera noté aujourd’hui !

Quantum Break :

Ce jeu a été annoncé sous mes yeux lorsque j’étais à la conférence pré-E3 2013 à Los Angeles et il avait fait très forte impression. Près de trois ans plus tard, le voici entre mes mains.

Avant même d’avoir le jeu, tout le monde s’attendait à un gros succès, c’est quand même Remedy qui l’a développé ! Comment ça vous ne connaissez pas Remedy ? Si je vous dis Max Payne, Alan Wake ? Est-ce que ça vous parle plus ? Eh bien c’est ce studio qui, pour le compte de Microsoft, a conçu ce jeu…

Nous jouons Jack Joyce, un homme pris malgré lui dans une expérience scientifique sur le voyage dans le temps à l’université de Ravenport… Mais tout ne va pas se passer comme prévu.
Un accident temporel va provoquer une fracture et la fin du temps est pour bientôt. Lors de cette expérience ratée, Jack a gagné des pouvoirs avec lesquels il va pouvoir contrôler le temps…

Quantum-Break-1

Niveau scénario, il n’y a rien à dire sur Quantum Break. L’histoire tient parfaitement debout et les personnages sont suffisamment charismatiques pour qu’on s’y attache, ou qu’on les déteste !
Ce qui est troublant c’est la manière qu’a Remedy de nous la proposer en épisodes. Non, ce n’est pas un jeu en kit comme Hitman, c’est juste que les phases d’action dans lesquelles nous contrôlons Jack sont entrecoupées par une série avec de vrais acteurs.
Plutôt que de nous faire vivre l’intrigue durant de longs moments de jeu inutiles, il nous est proposé de poser la manette et de suivre la fin de l’épisode comme si nous regardions une série télévisée… C’est assez étrange comme façon de faire, mais ça permet de mieux se plonger dans l’intrigue.
A chaque fin d’épisode, nous avons un choix important à faire. Celui-ci influencera immédiatement l’histoire de la série, donnant une orientation différente au récit.

Question prise en main, Quantum Break est un TPS classique. On se déplace arme à la main, on se cache derrière un obstacle et on tire sur les ennemis. Mais pour nous aider à avancer, Jack possède des pouvoirs. Ainsi, on a la possibilité d’arrêter le temps dans une zone où se trouvent des soldats, de leur foncer dessus avec un dash, de leur envoyer une charge quantique ou de dévier les balles avec un bouclier temporel. Ces pouvoirs peuvent être améliorés en ramassant des particules de Chronon tout au long de l’histoire.
Bizarrement, Jack peut tirer avec toutes sortes d’armes à feu et utiliser des pouvoirs pour occire ses adversaires, mais il ne peut pas donner de coups de poing. Il est donc impossible de se défaire d’un ennemi trop collant sans devoir s’écarter pour l’abattre au fusil…
La maniabilité est plutôt bonne, même si je regrette que la gestion des sauts soit un peu bizarre. En effet, ça rend les déplacements un peu hasardeux lors des phases de plateforme.

Quantum-Break-3

Passons maintenant aux choses qui fâchent, les graphismes. Alors que les vidéos nous présentant Quantum Break depuis trois ans étaient magnifiques, je m’attendais à voir un jeu qui allait me ravir la rétine.
Eh bah nan !
Il y a une impression de flou permanente, des textures grossières, de longs temps de chargement… Pourtant la modélisation des personnages est parfaite et les mouvements des visages bluffants, mais ça ne suffit pas à oublier ce filtre bizarre qui donne une impression de « grains » à l’écran (comme les ombres dans les Assassin’s Creed jusqu’à Black Flag).
Mais bon, là n’est pas l’essentiel, le plus important réside dans le scénario et la jouabilité.

En effet, même si ce filtre étrange gâche la beauté de Quantum Break, on est tout de même devant une pépite qu’il faut savoir savourer à sa juste valeur. Je n’ai, pour le moment, fait que la moitié du jeu et j’attends la suite de l’histoire avec impatience…

Je me doute bien que vous n’avez pas attendu de lire mon avis sur Quantum Break avant de l’acheter. Mais si jamais c’est le cas, je pense que c’est un jeu qui restera gravé dans les mémoires grâce à son scénario et à sa manière de nous le raconter en alternant les phases de jeu et des épisodes d’une mini série.

Et vous, à quoi jouez vous ?

  • Mon avis sur Quantum Break

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  • Mon avis sur Quantum Break

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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1 réponse

  1. chasseur de platine dit :

    Nickel chrome, tampis s’il n’est pas sur ps4. Pour ma part, cette semaine, c’était platinage de Lego Marvel Avengers sur ps4 avec mon fils, qui a adoré. Sur Ps3, j’ai repris Prison break conspiracy auquel il me manquait 3 trophées. Platiné également. Et enfin je continue ma chasse aux trophées avec dead Space, que je reprends tout doucement pour me refaire la main dessus (rememorisation des lieux, ennemis, astuces…) afin de le refaire avec un mode de difficulté maximum et m’approcher du platine. Voilà pour cette semaine passée. La suite au prochain numéro. . Bonne semaine

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