Le Logo du jeu, Ash et les génies

Daddy, à quoi tu joues ? #111 – Concrete Genie

Concrete Genie a été annoncé lors de la Paris Games Week 2017 et, depuis, j’attendais de pouvoir enfin y jouer. En effet, avoir la possibilité de donner vie à des monstres aux couleurs chatoyantes sur les murs d’une ville tristounette était un concept qui me plaisait bien.

Cette bourgade se nomme Denska, une ville côtière qui n’a pas été épargnée par les catastrophe et qui a été laissé à l’abandon par ses habitants. Un petit groupe de gamins méchants et agressifs en ont fait leur repaire, mais on y trouve également un ado artiste qui croque la ville et des monstres gentils sur un calepin.

Il se prénomme Ash et se fait maltraiter par la bande de vauriens qui finit par déchirer son cahier de dessins. C’est là que commence une aventure magique et haute en couleurs. Notre jeune héro se voit attribuer un pinceau magique par Luna, un génie qu’il a dessiné sur les murs du phare de Denska. En échange de cet outil, elle lui demande de chasser les ténèbres de la ville…

Ash qui dessine sur son calepin

Concrete Genie : Picasso en herbe !

C’est donc armé de son pinceau que Ash part combattre les ténèbres. Mais comment faire disparaître quelque chose d’infranchissable, que l’on ne peut même pas toucher ? En illuminant Denska pardi !
Les pages du carnet du jeune homme sont éparpillées un peu partout dans la ville et à chaque fois que l’on en retrouve une, elle nous permet d’apprendre à réaliser de nouveaux dessins. Arbres, fleurs, champignons, lune, soleil, étoiles, aurores boréales… On peut représenter de nombreuses choses sur les murs qui nous entourent.

Cela permet donc à des guirlandes situées à proximité de s’illuminer et… de chasser les ténèbres.

Mais ce serait bien trop facile si Concrete Genie se limitait à cela. De nombreux obstacles empêchent régulièrement notre progression, il nous faut alors un coup de main. Pour ce faire, il suffit de dessiner un génie de feu, d’électricité ou de vent sur un mur, et de lui donner vie, afin de résoudre de gentils puzzles. Ces « épreuves » sont juste placées là pour offrir un soupçon de réflexion au jeu.

C’est également en récupérant des pages du carnet que l’on peut dessiner un génie avec différents attributs. Queues, oreilles, antennes… même si les choix sont limités, cela nous offre malgré tout la possibilité de laisser notre imagination s’exprimer. Malheureusement, nos choix n’ont aucune incidence sur leurs facultés à se mouvoir ou sur leurs pouvoirs.

Graphiquement, les développeurs de Pixelopus ont fait le choix de la sobriété. Les personnages et les décors sont ternes afin de contraster avec les couleurs chatoyantes des peintures de Ash. Ce qui fait que l’on trouve le jeu pas vraiment à la hauteur de nos attentes pour une production sur PS4 au début de l’aventure, mais c’est finalement une explosion visuelle lorsqu’on a enfin libéré Denska des ténèbres.

Concrete Genie : la vie au bout du pinceau…

Un peu déroutante au début du jeu, la prise en main de Concrete Genie devient rapidement intuitive. Les déplacements de Ash se font comme un TPS/plateforme classique, stick de gauche pour se diriger et celui de droite pour la caméra. Pour dessiner sur les murs, on a la possibilité de jouer avec la reconnaissance de mouvements ou le stick analogique droit. A chacun ses préférences.

Un génie heureux est un génie généreux… et surtout qui avance ! Bien que les possibilités de dessins soient (trop) limitées, il est malgré tout possible de faire de jolies réalisations. Malheureusement, les génies ont top tendance à exiger certaines peintures, ce qui nuit clairement à la créativité.

Dans l’ensemble, il n’y a pas de grandes difficultés. En effet, le jeu à tendance à nous prendre par la main en aidant Ash à franchir les obstacles. et même si on se retrouve bloqué, il y a toujours une solution évidente à proximité.
Particulièrement agaçants, les vauriens en veulent à notre dessinateur. Dès qu’ils l’aperçoivent, ils lui balancent des pierres pour le faire chuter, puis le passer à tabac. Heureusement, les échappatoires sont nombreuses et les garnements particulièrement idiots. Il est donc très aisé de se retrouver en sécurité.

Très linéaire, Concrete Genie ne nous épargne pas les sempiternels générateurs électriques à activer ou les valves à tourner dans les égouts… Le génies non plus n’offrent pas assez d’interactions avec Ash ou les décors, ce qui est bien dommage pour des personnages aussi importants dans l’histoire.

Concrete Genie : mon avis

Concrete Genie mériterait deux notes : une pour les gamers et une pour les joueurs occasionnels ou les enfants. En effet, les habitués des manettes arriveront à la fin en moins de 5 heures, un peu plus pour ceux qui cherchent à décrocher le Trophée de Platine. En revanche, les plus novices en la matière pourront y trouver leur compte en une dizaine d’heures.

Ce qui est dommage, c’est que le jeu n’offre pas de challenge. Il est trop facile et linéaire, les génies n’ont pas assez d’interactions avec environnement et les combat de boss n’ont que très peu d’intérêt…

Concrètement, Concrete Genie ne pousse pas assez notre créativité. On se retrouve bridé malgré nos envies de recouvrir tous les murs de Denska de dessins en tout genre. De plus, la partie réservée aux possesseurs de PS VR est anecdotique alors que l’ensemble du jeu aurait certainement pu être génial en réalité virtuelle.

Enfin bref, on a malgré tout affaire à un bon petit jeu à un prix raisonnable, même s’il aurait mérité que le concept soit plus approfondit.

Daddy à quoi tu joues ? #111 - Concrete Genie
Le Logo du jeu, Ash et les génies

Nom du jeu: Concrete Genie

Description: Concrete Genie est un jeu dans lequel Ash, un jeune dessinateur doit chasser les ténèbres de sa ville tout en peignant sur les murs. C'est une exclusivité PlayStation 4 et est compatible avec le PS VR.

Note
8/10
8/10

En résumé

Concrete Genie nous plonge dans une cité portuaire triste, abandonnée par ses habitants après une succession de catastrophes. Ash, un jeune passionné de dessin se voit confié un pinceau magique afin de repeindre les murs de la ville pour en faire fuir les ténèbres qui la recouvrent.
Trop court, mais plaisant, c’est un jeu qui saura ravir tous les âges. Son petit prix en fait un jeu à essayer sans hésiter.

J'aime

  • Donner vie à ses dessins
  • Laisser aller sa créativité
  • Une jolie réalisation graphique
  • Une aventure sans temps mort
  • Un très bon doublage en VF

Je n'aime pas

  • Une histoire bien trop courte
  • Notre créativité trop limitée
  • Les phases de plateformes sans saveur
  • La VR sous-exploitée

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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