Daddy à quoi tu joues ? #51 – NBA Playgrounds

Ce n’est un secret pour personne, je suis un grand fan de NBA. Je n’ai malheureusement plus beaucoup l’occasion de regarder les matchs, vous conviendrez que c’est assez compliqué avec quatre enfants…
Alors, dès qu’un jeu de basket sort, je me jette dessus comme un mort de faim ! C’est donc le cas avec NBA Playgrounds qui est disponible sur PC, Xbox One, PlayStation 4 et Nintendo Switch.

Qu’est-ce que j’ai pu passer de temps sur NBA JAM, j’en ai usé des manettes de ma Megadrive rien qu’avec ce jeu. Malgré une réédition sur Xbox 360 et PS3, le charme était rompu, j’accrochais moins. Malgré tout, j’attendais qu’un digne successeur vienne reprendre le flambeau avec des graphismes dignes de la génération de consoles actuelle.
C’est donc à peu de chose près ce qu’offre NBA Playgrounds

NBA Playgrounds – Le digne héritier ?

Jeu en 2 contre 2, des joueurs de la NBA d’hier et d’aujourd’hui avec une tête disproportionnée, des dunks précédés de saltos, vrilles et autres figures de style et bien évidemment les règles de la NBA bafouées, piétinées et ignorées à outrance… Si on n’est pas dans un NBA JAM, on sent bien d’où est venue l’inspiration des développeurs.

Le principe du jeu est simple : il faut écraser l’adversaire avec un maximum de style et de points d’écart afin de gagner en expérience et ainsi débloquer de nouveaux joueurs.
C’est sur des terrains en extérieur, des playgrounds, que nous disputons des matchs de cinq minutes lors desquels seulement deux règles subsistent : l’horloge des 24 secondes et celui qui a le plus de points l’emporte…
Pour gagner il faut marquer à deux ou 3 points, mais plus on enfile les paniers avec style – en clair, il faut péter de gros dunks monstrueux – plus une jauge se remplit. Une fois pleine, elle permet d’obtenir un tir qui entrera dans le panier quoiqu’il arrive et qui offrira un point de plus s’il est effectué derrière la ligne à 3 points, ou bien un bonus qui double les points marqués avec un dunk.
Un contre ou une interception permettent de remplir encore plus vite cette jauge…

Il est également possible de pousser violemment son adversaire pour le faire tomber et ainsi lui voler la balle. Mais attention, bien que tolérée, cette action vide la jauge en une seule fois.

Question maniabilité, les développeurs ont fait dans le simplissime pour un maximum de fun. Les dunks, alley-hoops, crossover, spin moves et tant d’autres sortent aisément. On a même parfois la bonne surprise de bénéficier d’un panier primé d’un point supplémentaire lorsque l’enchaînement de mouvements pour marquer est parfait.

NBA Playgrounds – Boom Shakalaka !

Un défaut majeur était dans NBA JAM, et je l’ai retrouvé dans NBA Playgrounds : l’IA peut rendre dingue tant son niveau peut devenir inaccessible. En effet, on sent quand elle veut nous laisser gagner ou quand on va se prendre une belle branloutte. Il n’y a pas de juste-milieu ni de prime au mérite.
On se voit donc gagner allègrement les premiers tournois, puis d’un seul coup se prendre des raclées monumentales sans en avoir été averti. Et puis d’un coup, alors qu’on est prêt à craquer, l’IA a un coup de mou et on gagne le match sur un tir au buzzer…
Et puis on peut avoir des géants dans son équipe, ça n’empêchera pas des minus tel que Tony Parker de leur péter des gros dunks sur la face. Il y a aussi le fait que Shaquile O’Neal ou Dwight Howard arrivent à nous mettre 6 ou 7 paniers à trois points d’affilée alors qu’on menait tranquillement notre match…
Il y a vraiment un gros rééquilibrage des joueurs à faire dans une prochaine mise à jour pour que NBA Playgrounds ne tombe pas rapidement dans l’oubli…

Je vais éviter de vous parler de la bande-son, je ne suis absolument pas fan de « wesh music » et les devs n’ont pas pensé qu’un mec dans le monde puisse jouer à NBA Playgrounds en écoutant du AC/DC ou du Metallica…
Et puis les commentateurs sont complètement à la ramasse, annonçant l’inverse de ce qu’il se passe à l’écran…

J’ai testé NBA Playgrounds sur Xbox One, il y est graphiquement tout à fait correct. Il s’agit d’un jeu de basket arcade, l’aspect plastique des joueurs ne choque pas vraiment, surtout que leurs grosses têtes font penser aux figurines bobble-heads qui ont eu un succès fou outre-Atlantique.

Pour l’heure, il n’y a pas de vrai mode en ligne. Totalement absent de la version Switch jusqu’à une date indéterminée, il ne propose pour le moment que d’affronter (encore !) l’IA pour du classement en ligne sue Xbox One et PS4…

NBA Playgrounds – Mon avis

Très vite frustrant en solo, NBA Playgrounds trouvera tout son intérêt avec trois ou quatre potes en local.
En effet, la grosse dose de coups bas et de mauvaise fois proposée par l’absence de règles ainsi qu’un gameplay assez facile à prendre en main font de NBA Playgrounds un jeu qui pourrait être parfait aux côtés de Mario Kart 8 pour des soirées de folie entre amis… À condition qu’un gros rééquilibrage soit rapidement appliqué dans une mise à jour.
Pour ma part, j’attendrais que ce soit fait, que le multijoueur soit enfin disponible et que Kobe Bryant soit ajouté au roster pour me le prendre sur la Nintendo Switch.

ATTENTION PARENTS !!!!

Bah en fait, rien ! NBA Playgrounds est accessible à tous les âges, à condition d’avoir la dextérité nécessaire. De plus, son petit prix (19,99 €) le rend accessible pour un petit cadeau de fin de trimestre… si le bulletin de notes est bon, évidemment ! 😉


J’espère que ce test vous a plus. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le commenter ou à le partager sur les réseaux sociaux.

Merci à Saber Interactive de m’avoir fourni le jeu pour réaliser ce test.

J’aime Je n’aime pas
Un bon mélange entre technique et arcade Jeu sorti non fini (IA mal équilibrée et multijoueur en ligne absent…)
Du fun à l’état brut en multijoueur local L’IA qui triche éhontément
Des stars d’aujourd’hui et des légendes… …Mais pas de Kobe Bryant 😢
Le style bobble-heads des joueurs assez réussi Un tuto qui n’explique pas assez les bases du gameplay
Des dunks spectaculaires à la NBA JAM Des temps de chargement à n’en plus finir
Pas de micro-transactions !!!! Ça manque quand même de pep’s

NBA Playgrounds
6.5/10
6.5/10
  • Prise en main - 7/10
    7/10
  • Graphismes - 7.5/10
    7.5/10
  • Bande son - 5/10
    5/10
  • Durée de vie - 8/10
    8/10

En résumé

NBA Playgrounds est, à l’heure où j’écris ces mots, un jeu non terminé. Le solo est trop court, l’IA mal équilibrée triche à tire larigot et le multijoueur en ligne est (quasi) inexistant. Pourtant il y a du potentiel sous le capot… Vivement que les développeurs sortent les mises à jour promises pour voir enfin ce que peut donner NBA Playgrounds une fois fini…

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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