Daddy, à quoi tu joues ? #34 – Dead Rising 4

Dead Rising 4 ! J’attendais ce jeu depuis son annonce lors de la conférence de Microsoft à l’E3 2016.
Il faut dire que j’adore cette licence. Un monde ouvert, des zombies et de l’action à gogo !
Eh oui ! Ici la survie n’est qu’au quatorze millième rang derrière de dézingage de morts vivants à tout va. C’est d’ailleurs tout ce qui fait le « charme » de Dead Rising. Très peu de prise de tête et un max de tripes à l’air…

Franck West se retrouve malgré lui à Williamette, une petite ville du Colorado, où il avait déjà été piégé dans les allées du centre commercial par des hordes de zombies des années auparavant.
Cette fois-ci, il y est pour le compte du gouvernement qui souhaite utiliser ses talents de journaliste d’investigation afin de découvrir ce qu’il se cache derrière cette nouvelle épidémie de zombite aiguë.

The Walking Dead

Dead Rising 4 reprend le principe de jeu des précédents épisodes. Un héros est bloqué dans une ville infestée de morts vivants, il doit découvrir ce qu’il se trame et se frayer un chemin à travers tous ces corps ambulants avec tout ce qui lui tombera sous la main. Planches, tuyaux, armes blanches, écrans de PC, gants de boxe, parcmètres… tout peut servir d’arme. Tout au long de l’aventure, il est même possible de découvrir des plans de fabrication afin de combiner plusieurs objets. On se retrouve alors avec des armes complètement délirantes : arbalètes lance feux d’artifices, masque de taureau cracheur de feu, sabre laser, battes cloutées… Même les véhicules sont combinables pour occire encore plus de zombies lors de nos virées en ville…

Mais au milieu de ce bazar, il y a aussi des humains. Il y a ceux qu’il faut sauver et qui nous vendront du matériel bien utile lorsqu’on en aura besoin, les psychopathes qui ont perdu la raison et qui attaquent tous ceux qui osent les approcher, les milices armées et bien évidemment les grands méchants de l’histoire. Il faut donc composer avec tout ce beau monde pour réaliser un reportage photo qui rapportera un max à Franck, mais surtout pour lui sauver la peau…

La nuit des morts-vivants

Capcom a donc repris le gameplay éprouvé dans Dead Rising 3 pour ce quatrième épisode. Pourquoi changer une recette qui marche ?
La prise en main est immédiate avec des commandes simples, on peut défourailler du zombie dès les premières secondes sans se prendre la tête. Les fabrications d’armes se font d’une pression de bouton (à condition d’avoir les bons éléments de base) et le dépeçage de morts vivants est tout aussi aisé.
Graphiquement, les développeurs ont repris le moteur qui a servi au précédent opus datant de trois ans déjà. Même si les dernières mises à jour de la Xbox One permettent un meilleur affichage avec moins de ralentissements, on sent bien que Dead Rising 4 est bien en deçà des productions les plus récentes. Mais cela n’a finalement pas tant d’importance que ça, tant que le plaisir de jeu est là !

L’action se déroulant lors des « Holidays », entre Thanksgiving et Noël, les musiques sont donc de circonstance. On trucide du zombie en écoutant « Jingle Bells« , « Let it Snow« , « We Wish You a Merry Christmas« , « Oh Holy Night« …
Autant dire que la bande-son est de circonstance et d’excellente qualité. Je vous passerai les bruitages de démembrements et autres éviscérations.

Mon avis sur Dead Rising 4

Pour être objectif, je devrais rendre deux avis sur Dead Rising 4.
En effet, tous ceux qui découvriront la licence avec cet épisode pourront passer une quinzaine d’heures minimum à traverser Williamette en trucidant à tout va, en sauvant les habitants et en confectionnant moult engins de mort.
En revanche, il manque de nouveauté pour les habitués. Je me suis retrouvé parfois partagé entre l’envie de rusher pour atteindre la fin au plus vite ou bien de plonger dans des hordes de zombies pour en exploser un maximum. Malheureusement, malgré son humour complètement décalé, Dead Rising 4 ne m’a pas autant emballé que le précédent. Je l’ai même parfois trouvé trop facile… D’ailleurs, je ne pense pas avoir vu Franck West mourir une seule fois…
En revanche, les fans du 100 % seront aux anges, car une multitude de lieux sont à découvrir. Ils y trouveront de nombreux secrets, des clefs ouvrant certains casiers croisés auparavant, de nouvelles armes… Mais cela au détriment d’une grande impression de tourner en rond.
Dead Rising 4 n’est pas un mauvais jeu, bien au contraire. Il aurait juste mérité un peu plus de nouveautés dans sa conception et un moteur un peu plus récent. Malgré ces quelques désagréments, j’ai passé un très bon moment à y jouer.

ATTENTION PARENTS !

Dead Rising 4 est un jeu gore et violent. Même s’il est bourré d’humour, il affiche des hectolitres d’hémoglobine à la seconde. Il met aussi en avant la folie humaine lors d’événements tragiques et apocalyptiques. Il n’est vraiment pas à mettre entre les mains des plus jeunes. Il a été classé 18+ par le PEGI et ce n’est pas pour rien…

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J’aime Je n’aime pas
Des milliers de zombies à dézinguer Très répétitif
Des combats dynamiques Pas de quêtes secondaires
Des armes combinées toujours aussi délirantes Une intelligence artificielle à la ramasse
Les exosquelettes qui donnent une force surhumaine Une connexion à internet inutile, mais obligatoire

Dead Rising 4
7.7/10
7.7/10
  • Scénario - 7/10
    7/10
  • Jouabilité - 8/10
    8/10
  • Graphismes - 7/10
    7/10
  • Bande-son - 8.5/10
    8.5/10
  • Durée de vie - 8/10
    8/10

En résumé

Dead Rising 4 aurait pu être Dead Rising 3.5. Il ne bénéficie pas de nouveautés notables et le moteur graphique du troisième épisode reste inchangé. C’est un jeu très agréable à jouer, mais les habitués lui reprocheront une trop grande répétitivité. En revanche, les nouveaux venus sur la licence y trouveront leur compte.

Dead Rising 4
7.7/10
7.7/10
  • Scénario - 7/10
    7/10
  • Jouabilité - 8/10
    8/10
  • Graphismes - 7/10
    7/10
  • Bande-son - 8.5/10
    8.5/10
  • Durée de vie - 8/10
    8/10

En résumé

Dead Rising 4 aurait pu être Dead Rising 3.5. Il ne bénéficie pas de nouveautés notables et le moteur graphique du troisième épisode reste inchangé. C’est un jeu très agréable à jouer, mais les habitués lui reprocheront une trop grande répétitivité. En revanche, les nouveaux venus sur la licence y trouveront leur compte.

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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