Daddy à quoi tu joues ? #35 – The Last Guardian

The Last Guardian ! Rien qu’à l’évocation de ce titre, j’ai encore du mal à imaginer de l’avoir fini.
Eh oui, ce jeu a été annoncé sur PS3 lors de l’E3 2009, maintes fois repoussé, et enfin sorti sur PS4… Il était devenu, avec Final Fantasy XV, une arlésienne du jeu vidéo…
Pourtant il est enfin arrivé et je l’ai englouti comme un mort de faim. Voici mon avis sur ce jeu qui aura fait couler beaucoup d’encre.

Après les merveilleux ICO et Shadow of the Colossus, nous attendions tous ce nouveau jeu de la Team ICO avec délectation, il a tout de même fallu sept ans pour qu’il arrive enfin sur nos consoles. Mais qu’importe ses déboires de développement, il est enfin entre nos mains.

The Last Guardian

Un enfant d’une dizaine d’années se réveille dans une grotte aux côtés d’une étrange créature, « Trico« , qui signifie « aigle mangeur d’hommes ». Nous ne savons rien de lui, pas même son prénom, et nous allons l’aider à retrouver le chemin vers son village.

Nous découvrons bien vite qu’il est prisonnier d’une ville en ruine, cachée au cœur d’une montagne, et que le seul moyen de s’échapper sera d’emprunter le chemin des airs…
Le garçon et son nouvel ami se lancent dans une aventure lors de laquelle leur lien d’amitié grandira au fur et à mesure des obstacles franchis en coopérant.

Le principe de jeu est assez simple. L’enfant est petit, léger, agile, mais fragile, alors que Trico est grand et fort, mais pataud. Il faudra donc composer avec les caractéristiques de chacun afin de se sortir d’une succession de salles casse-têtes.

Trico est une créature hybride mi-aigle, mi-chat/chien/hyène. Il peut aider le petit garçon à atteindre des lieux en hauteur, plonger très profondément sous l’eau, franchir des obstacles et c’est lui qui combat les quelques ennemis croisés au court de l’aventure.
En effet, l’enfant ne peut se battre contre les armures qui l’attaquent. Il faut donc trouver comment faire entrer Trico dans la salle avant que celles-ci ne nous attrapent et nous fassent passer une porte, synonyme de mort. À chaque fois, ce n’est pas en utilisant la force que l’on se sort de situations difficiles, The Last Guardian demande d’utiliser son cerveau afin de trouver LA solution au problème rencontré.

Une maille à l’endroit, une maille à l’envers

Techniquement, The Last Guardian ne met pas tout le monde au même niveau. En effet, ma vieille PS4 avait bien du mal à respirer pour faire tourner ce jeu gourmand en ressources, les graphismes, bien que sublimes en subissaient les conséquences. Un scintillement omniprésent et de violents ralentissements gâchent un peu le tableau.
Mais The Last Guardian a été prévu pour tourner sur PlayStation 4 PRO, je suis prêt à mettre ma main à couper que ces désagréments y sont absents.

Le gameplay aurait pu être génial. L’enfant réagissant sans aucun problème à chacune de nos pressions sur les boutons de la DualShock 4 et Trico répondant à ses ordres auraient dû offrir une expérience de jeu hors du commun.
Malheureusement, la caméra est horrible ! Elle se place dans des angles incongrus, empêchant de voir ce qui est important, pire même, elle nous fait trop souvent rater un saut ou une réception sur Trico, entraînant une mort supplémentaire. C’est très frustrant sachant qu’un Trophée demande de ne pas mourir une seule fois dans le jeu et qu’il est impossible de recommencer une section de jeu…

A priori, j’ai eu la chance que la créature obéisse rapidement à mes ordres, mais nombre de mes amis se plaignent de perdre des dizaines de minutes parce qu’elle ne réagissait pas. Il n’est pas aisé de résoudre une énigme si notre compagnon, dont le rôle est primordial, refuse de bouger…
Je me devais de vous en parler. Même si pour moi tout s’est bien passé et que ma note sera en conséquence, il était important que vous le sachiez.

Du côté des musiques, le même soin a été apporté au plaisir des oreilles qu’à celui des yeux. Même si la bande-son ne me restera pas en tête, elle est sublime à écouter. Elle colle parfaitement à ce qu’il se passe à l’écran et participe à transmettre ce que ressentent nos deux héros.

Mon avis sur The Last Guardian

J’ai tellement aimé ce jeu que j’aurais pu le finir d’une traite. Avec mes devoirs de papa et le besoin de dormir un minimum, je suis arrivé aux crédits en moins de 15 heures. Il est certain qu’on peut le finir plus vite ou prendre plus son temps, mais je ne me suis pas senti lésé. En effet, cette aventure est tellement intense, tellement belle, que même après quatre jours j’en ai encore des étoiles plein les yeux.
Bien sûr, je me dois d’évoquer les problèmes qu’ont rencontrés les autres joueurs et dont l’avis sera moins enthousiaste que le mien. Mais je pense que, malgré les soucis techniques, The Last Guardian est une aventure qui mérite d’être vécue.

ATTENTION PARENTS !!!!!
Bien que The Last Guardian soit une belle histoire d’amitié entre un enfant et une créature mythique, certaines scènes peuvent choquer les plus jeunes. Il est déconseillé au moins de 12 ans par le PEGI. Bien que ce soit en fonction de ce que l’enfant est habitué à voir dans les jeux vidéo, mon avis est qu’il vaut mieux attendre qu’il ait au moins 10 ans avant de pouvoir visionner certains passages.

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J’aime Je n’aime pas
Une aventure magnifique Une caméra parfois insupportable !
Un scénario qui laisse du suspens jusqu’à sa conclusion Trico en fait parfois rien qu’à sa tête
Trico plus vrai que nature ! La PS4 PRO privilégiée
Une complicité impressionnante entre les deux héros De nombreux bugs de colision
Des animations à couper le souffle
Une bande-son magnifique

8/10
8/10
  • Scénario - 9/10
    9/10
  • Jouabilité - 7/10
    7/10
  • Graphismes (avec une vieille PS4) - 8/10
    8/10
  • Bande-son - 9/10
    9/10
  • Durée de vie - 7/10
    7/10

En résumé

J’ai été envoûté par The Last Guardian. Il n’est pas dépourvu de (gros) défauts, mais c’est une aventure si intense, si magnifique, qu’il est indispensable de s’y essayer.

8/10
8/10
  • Scénario - 9/10
    9/10
  • Jouabilité - 7/10
    7/10
  • Graphismes (avec une vieille PS4) - 8/10
    8/10
  • Bande-son - 9/10
    9/10
  • Durée de vie - 7/10
    7/10

En résumé

J’ai été envoûté par The Last Guardian. Il n’est pas dépourvu de (gros) défauts, mais c’est une aventure si intense, si magnifique, qu’il est indispensable de s’y essayer.

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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2 réponses

  1. Morgan MOINET dit :

    Merci pour ta chronique, j’hésite à débuter ce jeu !

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