Daddy, à quoi tu joues ? #44 – The Legend of Zelda: Breath of the Wild

The Legend of Zelda ! Rien que ce titre me donne des frissons dans le dos. Alors quand Nintendo a annoncé Breath of the Wild sur Wii U, mon âme de gamer s’est mise en hypervigilance jusqu’au jour où le jeu serait enfin disponible. Il aura fallu attendre trois longues années, de nombreux reports et un portage sur la Switch pour enfin l’avoir en main.
J’ai pris mon temps, mais voici enfin mon avis sur cette aventure qui restera dans les mémoires…

Test effectué sur une version Nintendo Switch.

Link se réveille après un long sommeil de 100 ans. Le royaume d’Hyrule est dévasté, envahi par de puissantes machines appelées « Gardiens« . Il y a un siècle, le démon Ganon s’est libéré de sa prison magique et depuis tout ce temps, la Princesse Zelda le maintient enfermé dans l’enceinte du château avec l’espoir que le Héros Légendaire vienne à son aide…

Aidez-moi Link, vous êtes mon seul espoir !

Par où commencer ?
The Legend of Zelda: Breath of the Wild est tellement vaste, tellement détaillé, tellement vivant, tellement… épique !
Je crois que je vais commencer par ce qui a gêné beaucoup de monde : les graphismes. Lors de l’E3 2014, Nintendo avait présenté une démo technique de toute beauté, promettant que le jeu final sur Wii U serait identique en tout point.
Évidemment, cette promesse n’a pu être tenue, même sur la Switch. Nombre de joueurs ont crié au scandale, affirmant boycotter le jeu, la nouvelle console et j’en passe… Mais concrètement, la technologie actuelle n’aurait pas permis à Breath of the Wild d’être ce qu’il est aujourd’hui.

Je m’explique.

The Legend of Zelda: Breath of the Wild est en monde ouvert, on accède presque partout sans aucun temps de chargement. La carte est immense, elle propose toute sorte de paysages et de climats. Chaque lieu possède sa faune, sa flore, ses habitants, ses ennemis… tous parfaitement adaptés aux températures, parfois extrêmes.
Chaque lieu, personnage, animal, plante est détaillé à la perfection et, même si on est loin graphiquement de la beauté d’un Horizon: Zero Dawn, la précision de chaque couleur, du moindre petit truc si anodin, font que l’immersion dans l’aventure de Link est unique. La dernière fois que j’ai ressenti une telle résonance avec un jeu, c’était The Legend of Zelda: Ocarina of Time sur Nintendo 64.

Il y a vraiment des fois où je me suis demandé où ils allaient chercher un tel niveau de perfection. Lors d’un orage, la foudre tombe tout autour de Link. Mais s’il est équipé d’armes métalliques, elles se mettront à grésiller, annonçant un foudroiement imminent.
Il y a aussi toutes ces recettes de cuisine à préparer afin de rendre des cœurs à notre héros. Mais certains aliments ont des propriétés spéciales. Ainsi, une préparation peut immuniser temporairement contre la chaleur ou le froid, ajouter de l’endurance, de la force ou encore de la défense… Les vêtements ont eux aussi ce genre de capacités que l’on peut améliorer grâce aux fontaines des fées.

Les armes ont elles aussi leurs attributions. Force et durabilité sont les éléments à surveiller si on veut vaincre les ennemis qui se dressent sur notre chemin. Tout peut servir pour se défendre, une branche d’arbre, une vieille épée rouillée trouvée sur un ancien champ de bataille, jusqu’aux lames les plus tranchantes de l’armée royale… Mais attention, chacune d’entre elles a une durée de vie limitée. Même une super arme gagnée après un combat épique peut disparaître bêtement de notre inventaire à cause d’une surutilisation.
Attention au feu ! Les arcs, armes et boucliers en bois peuvent prendre feu et se consumer en un rien de temps… Il faudra se méfier des ennemis équipés de torches ou des monstres élémentaires de feu.

Les ennemis, parlons-en justement. Bien que très laids et difformes pour certains, ils n’en sont pas moins surprenants dans leurs réactions. Les groupes de Bokoblins n’attaquent pas de front, certains vont nous contourner afin de nous attaquer dans le dos. Ils chercheront aussi à toujours avoir l’avantage grâce à des parades et des esquives bien pensées. Il ne suffit pas de foncer dans le tas pour en venir à bout, une bonne stratégie est indispensable pour se sortir de situations délicates.
L’IA est si bien conçue, que les différentes races peuvent se combattre entre elles pour une arme ou un morceau de viande plutôt que de nous courir après… Et il ne suffit pas de poser une bombe au sol en espérant pouvoir exploser un ennemi distrait, car il pourrait bien y placer un coup de pied et la vous la renvoyer dans la figure.

Enfin bref, je pourrais écrire et écrire encore sur la complexité du monde créé pour The Legend of Zelda: Breath of the Wild, mais je dois résumer pour ne pas vous perdre en cours de route… 😉
Mais tout ceci pour vous dire que les graphismes ne sont qu’une infime partie d’un jeu vidéo et ceux qui ne s’arrêtent qu’à la qualité visuelle peuvent arrêter de se faire appeler « gamers » et passer à autre chose… Ce Zelda-là offre tant de profondeur de jeu, qu’il ne faut surtout pas s’arrêter à quelques défauts visuels.

The Legend of Zelda: Breath of the Wild – Une grande bouffée d’oxygène

À l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas encore fini The Legend of Zelda: Breath of the Wild (Ouhhhhhhh ! Pas bien !!!!). Pourtant, je suis en mesure d’aller affronter Ganon, le boss de fin. Mais j’ai envie de prendre le temps de finir tous les temples, de découvrir le moindre secret, de visiter chaque recoin du jeu avant de me lancer dans le combat final.

Je dois avoir déjà passé plus de 150 heures sur The Legend of Zelda: Breath of the Wild, j’ai fini les donjons principaux, pourtant je n’ai que la moitié des cœurs, de l’endurance et tellement d’autres choses à découvrir…

Les musiques elles aussi sont d’une grande qualité. Elles aident à l’immersion dans le royaume d’Hyrule, marquent les temps forts, les combats… C’est un vrai régal pour les oreilles. Le contraire aurait été étonnant, tant les bandes-son des différents épisodes de la saga sont mémorables.

Manette en main, The Legend of Zelda: Breath of the Wild est un vrai plaisir. Link se dirige sans aucun problème. On change de pouvoir ou d’équipement en une fraction de seconde, ce qui évite de couper les combats trop longtemps.
La maniabilité est sensiblement la même que dans les précédents volets. Une touche pour locker l’ennemi en se protégeant derrière le bouclier, une pour frapper, une autre pour tirer à l’arc et enfin une dernière pour une parade. Rien de bien compliqué, et pourtant ! Certains monstres nécessitent une certaine dextérité pour être tués, les affronter peut durer un moment si la bonne technique n’est pas appliquée…

Les habitués seront quelque peu perdus. En effet, les coffres ne recèlent quasiment plus de Rubis, mais essentiellement des armes et il n’est plus nécessaire de partir à la récolte des pierres précieuses en fauchant les herbes hautes, elles ne fourniront plus rien… ou peut-être une branche de temps en temps.

Parmi les nouveautés significatives, on peut noter que Link peut désormais grimper presque partout. C’est même parfois un peu excessif tant on le croirait devenu Spider-Man… C’est ce qui arrive lorsque l’on se fait mordre par une Skulltula ! Mais c’est bien pratique pour éviter de longs détours ou tout simplement pour grimper à un arbre.

Le saut n’est plus automatique, on peut enfin sauter quand bon nous semble, comme c’était possible dans les épisodes sur GameBoy. Cela vous paraît peut-être anodin, mais c’est crucial dans certaines situations…

Notre héros est aussi équipé d’une « paravoile ». Il s’agit d’un genre de parachute qui lui permet de planer sur de longues distances. Encore une fois, cela offre des raccourcis bien précieux et une nouvelle façon d’aborder certaines énigmes ou passages délicats.
Epona n’est pas de la partie (sauf si vous avez l’amiibo qui va bien), mais de nombreux équidés peuplent Hyrule. Il est conseillé de les capturer, puis de les monter afin de parcourir plus rapidement les terres immenses du royaume.

Bon allez, je vais m’arrêter là, sinon je vais écrire un roman et vous spoiler toutes les autres choses à découvrir. Et il y en a !

The Legend of Zelda: Breath of the Wild – Mon avis

Bon, pas besoin d’épiloguer durant des heures, The Legend of Zelda: Breath of the Wild mérite largement les 20/20 reçus dans la presse spécialisée.
Je vais donc conclure en paraphrasant mon ami Jérôme : c’est plus qu’un jeu, un voyage, plus qu’une aventure, une épopée…

Sur Switch il y a de meilleurs effets sonores, un meilleur framerate et une plus belle résolution, de plus beaux éclairages et effets de lumières que sur Wii U. Mais le jeu reste le même, avec le même plaisir et les mêmes sensations, sans la possibilité de pouvoir profiter de l’aventure où on veut quand on veut.

Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite à venir découvrir les déballages de l’Édition Limitée Européenne et de l’Édition Spéciale Nord Américaine.

Attention Parents !

The Legend of Zelda: Breath of the Wild est déconseillé aux moins de 12 ans. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce classement. Un enfant aguerri aux jeux vidéo peut tout à fait vivre l’aventure à partir du moment qu’il sait bien lire et que les monstres ne lui donnent pas de cauchemars. Je pense que ce Zelda peut être fait à partir de 8 ans.

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J’aime Je n’aime pas
Une sensation de liberté inouïe Link escalade un peu trop facilement
Un monde ouvert gigantesque Certains ralentissement parfois gênants
Plus de 150h de jeu Non fourni avec un crédit de temps
Des musiques envoûtantes Non fourni avec un mode de garde pour les enfants
Des énigmes intelligentes aux difficultés variables
Il y a toujours quelque chose à découvrir
Un gameplay quasi parfait

 

The Legend of Zelda: Breath of the Wild
9.6/10
9.6/10
  • Scénario - 10/10
    10/10
  • Jouabilité - 10/10
    10/10
  • Graphismes - 8/10
    8/10
  • Bande son - 10/10
    10/10
  • Durée de vie - 10/10
    10/10

En résumé

The Legend of Zelda: Breath of the Wild est incontestablement un des meilleurs épisodes de la série. Que ce soit sur Wii U ou sur la Switch, c’est un jeu a faire absolument.

The Legend of Zelda: Breath of the Wild
9.6/10
9.6/10
  • Scénario - 10/10
    10/10
  • Jouabilité - 10/10
    10/10
  • Graphismes - 8/10
    8/10
  • Bande son - 10/10
    10/10
  • Durée de vie - 10/10
    10/10

En résumé

The Legend of Zelda: Breath of the Wild est incontestablement un des meilleurs épisodes de la série. Que ce soit sur Wii U ou sur la Switch, c’est un jeu a faire absolument.

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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