Papa avec des regrets…

Papa inompletAujourd’hui, c’est la fête des Pères. Une occasion de plus pour dire à nos papas qu’on les aime, mais aussi pour recevoir ces beaux cadeaux confectionnés avec amour par nos chers bambins.
Mais c’est aussi l’occasion pour moi de faire un bilan sur ma paternité et notamment avoir quelques regrets… dont un en particulier.

Depuis tout petit je voulais être papa. Quand on me demandait ce que je voulais être plus tard, je répondais pompier, policier, astronaute et papa…

Être père est une finalité pour moi. Ai-je réussi ma vie ? OUI ! Parce que je suis papa ! Et trois fois même !

Mais réside en moi un grand vide que je ne pourrai jamais combler… Voir mes enfants naître !

Oui je les ai eus juste après leurs premiers cris. Oui je leur ai fait du peau à peau à chacun en attendant que leur maman remonte du bloc. Mais ces trois césariennes m’ont volé un droit : celui d’être là au moment de leur naissance…

C’est un sentiment difficile à exprimer…

Je n’aurais pas été celui qui filme ou prend des photos à tout va (Madame-ma-Chérie ne m’aurait de toute façon jamais laissé faire), je ne pense pas non plus être celui qui tombe dans les pommes, mais j’aurais à coup sûr été celui qui pleure de bonheur…

C’est peut-être bête, mais je me sens papa avec un petit bout en moins parce qu’un couloir me séparait de cet instant unique…

Et vous ? Y a-t-il un moment dans la grossesse de vos femmes ou dans la naissance de vos enfants que vous trouvez « incomplet » ? Mesdames, vos témoignages sont aussi les bienvenus.

Papa inomplet

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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5 réponses

  1. Jean dit :

    Je te comprend. Je n’ai pas eu à vivre la naissance de ma fille de la sorte, je n’ai juste pas pu couper le cordon qui était enroulé. Autour du cou.

  2. Gaëlle dit :

    OH PURÉE si tu savais comme je suis soulagée de ne t’avoir jamais eu sur le dos à commenter, pleurer, filmer, photographier la boucherie dégoûtante et interminable qu’aurait été un accouchement par voie basse!!!
    Vive la césarienne!!
    Signé : ta femme qui t’aime

  3. J’ai eu de la chance pour ma part, malgré la césarienne, j’ai pu être dans la salle d’opération et assister à la naissance. Bien sûr, tout était caché par un drap mais au moins j’étais là pour soutenir ma compagne qui n’était pas rassurée. Pour avoir connu l’accouchement par césarienne et par voie basse sans assistance médicale (dans la voiture avec sage femme), c’est clairement le second qui a été le moins difficile à vivre pour tout le monde et le plus rapide (retour à la maison en 4h)

  4. sacrepapa dit :

    Je te comprend. Moi aussi j’ai eu ce couloir qui me separait de ma fille et ma femme pendant la césarienne. C’était l’attente la plus dur de toute ma vie à ne pas savoir ce qui se passe, à tourner en rond, voir les medecins s’agité. Même si c’était la première fois en césarienne, alors que mes trois garçons c’était par voie basse. Je le souhaite à personne. Mais le plus dur d’en tout ça, c’est de faire confiance à l’équipe médicale. T’est courageux, profite de chaque instant avec eux.

  5. LaLucie23 dit :

    C’est vrai que c’est un moment unique, mais rien que le fait que tu parles de ce regret montre à quel point tu es un père et un mari formidable ! Tu n’as rien à te reprocher. On ne peut malheureusement pas faire ce qu’on veut tout le temps.

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