TEST – PlayStation VR : quels jeux acheter ?

Maintenant que j’ai publié mon avis sur le PlayStation VR, je vais vous parler de ses jeux. Il reste une plateforme de jeu vidéo et il serait bien dommage de se contenter des quelques démos fournies sur le Blu-ray inclus dans la boîte du casque.
J’ai pu tester une bonne dizaine de jeux, certains m’ont été offerts par les éditeurs pour réaliser cet article, mais j’ai aussi dû payer ceux que je voulais absolument posséder. Je vais vous en parler sans distinction et vous dire ceux qui, à mon humble avis, valent le coup de dépenser de l’argent…

Je n’ai pas souhaité faire un gros test par jeu, notamment parce que certains n’en valent pas la peine, mais surtout à cause de leur ancienneté. J’ai donc conçu cet article comme un gros dossier dans lequel mes avis s’enchaînent.
J’espère que cela vous plaira.

Voici les jeux testés :

  • VR Invaders
  • Super Stardust Ultra VR
  • Hustle Kings VR
  • Until Dawn: Rush of Blood
  • Carnival Games VR
  • Driveclub VR
  • NBA 2K VR Experience
  • Eagle Flight
  • Batman Arkham VR

VR Invaders

Nous sommes en 2046, nous entrons dans un monde digitalisé afin de combattre une intelligence artificielle qui tente d’imposer sa loi.
Nous nous retrouvons dans une succession de huit niveaux très épurés à la manière du film Tron. Un PS Move dans chaque main, on dégomme des ennemis qui se déplacent en ligne. S’ils ne sont pas détruits assez tôt, ils commencent à nous tirer dessus.
Pour se défendre, on a un fusil dans une main et un bouclier d’énergie dans l’autre. Parfois, un bonus permet d’avoir une puissance de feu accrue en ayant un fusil dans chaque main, mais c’est au détriment de la protection contre les missiles adverses. L’arme est en mode mitraillette de base, mais des upgrades récupérés au cours de l’aventure permettent de bénéficier d’autres modes de tirs. On bénéficie alors d’un fusil à pompe, laser ou à plasma…

C’est évidemment en déplaçant les PS Move que l’on arrive à viser et à se protéger, mais on est bloqué sur une toute petite surface, les déplacements se limitent à quelques pas de côté afin d’éviter un tir ennemi.
Mais qu’est-ce que c’est laborieux ! VR Invaders est amusant quelques minutes, mais il devient rapidement lassant. Les décors et les ennemis sont peu variés et les boss sans saveur. Certains offrent un challenge relevé, mais mourir est synonyme de devoir recommencer le niveau depuis le début… Et lorsqu’on s’est forcé à avancer, espérant prendre un peu plus de plaisir plus loin, la frustration devient trop forte.

Avec les nombreux jeux déjà disponibles sur le PlayStation VR, VR Invaders n’est pas celui qu’il faudra mettre en tête de votre wishlist.

Super Stardust Ultra VR

En commençant à jouer à Super Stardust Ultra VR, je me suis cru revenu dans le passé lorsque je jouais à Asteroids. On se retrouve à piloter un petit vaisseau au-dessus de planètes tout en dégommant et évitant météorites et ennemis. Le but étant de marquer un maximum de points tout en survivant à une succession de vagues ennemies. L’action y est frénétique et une attention de tous les instants est indispensable pour survivre plus de quelques minutes. C’est sûr, on est bien en présence d’un digne héritier des bornes d’arcade des années 80/90.
Ce sont au total 9 modes de jeux qui mettent nos réflexes à rude épreuve.

Graphiquement, on est très loin de ce que l’on est en droit d’espérer sur PS4, mais bon… le style rétro est revendiqué. Il ne faudra donc pas s’offusquer des pixels baveux.
Du côté de la musique, c’est très logiquement que nos oreilles reçoivent des sons électroniques que mon bon vieux synthétiseur Bontempi de mes 5 ans de renierait pas.

Super Stardust Ultra VR aurait surement été un jeu free-to-play sympathique à faire avec un smartphone calé dans un cardboard, mais ça me fait mal de m’imaginer dépenser une fortune pour un casque PlayStation VR pour jouer à ça.

Hustle Kings VR

Comme son voisin du dessus, Hustle Kings VR est une mise à jour d’un jeu déjà sorti sur PS3.
Il s’agit d’une simulation de billard tout ce qu’il y a de plus classique, mais qui se joue en immersion grâce au PS VR. Qui dit simulation, dit précision dans le gameplay et défis corsés à relever. Et c’est exactement le cas avec Hustle Kings VR.
On se retrouve dans une grande salle vide, trop vide, avec une unique table de billard en son centre. Le casque permet de se déplacer autour, alors que la DualShock 4 sert à positionner sa queue (de billard… 😉). Effets, sauts, backspins… tous les coups de la discipline sont possibles. Il faudra donc bien s’habituer aux contrôles du jeu tant il y a de paramètres à prendre en compte.

En ce qui concerne les modes de jeu, Hustle Kings VR se contente du minimum syndical. Un mode ligue permet d’affronter des adversaires de plus en plus forts et des défis à la difficulté croissante sont à relever… C’est tout !
Encore une fois, la réalité virtuelle est un gadget qui sert de prétexte à ce portage. Graphiquement c’est propre et sobre, en revanche les musiques semblent être tirées des films pornos des années 90…

Hustle Kings VR est un jeu plutôt agréable à jouer à condition de prendre du temps pour s’habituer à son gameplay qui offre un vrai challenge.

Until Dawn: Rush of Blood

Voici un des portes-étendard du PlayStation VR. Plus grosse démo technique que jeu à part entière, Until Dawn: Rush of Blood est un des jeux à posséder avec le casque de réalité virtuelle.
Il s’agit d’un train fantôme qui mettra vos nerfs à rude épreuve. En effet, dans une ambiance western sombre et gore, on est lancés à pleine vitesse dans un wagon qui parcourt des montagnes russes au milieu de carcasses de porcs sanguinolentes, de poupées qui n’ont rien à envier à Chucky et autres joyeusetés dont le but est de nous faire sauter au plafond de peur…

Heureusement, on est équipé de deux pistolets qui serviront à réduire tout ce beau monde au silence. A la manière d’un Time Crisis, il faut penser à recharger pour ne pas se retrouver à sec et de nombreux bonus permettent de s’équiper temporairement d’armes plus puissantes.

Le jeu peut se jouer à la manette ou avec les PS Move, mais les deux sucettes géantes ont ma préférence, car le gameplay est bien plus accessible. En effet, avec la DualShock 4, ce sont les sticks analogiques qui servent à diriger les mains et à viser… C’est très peu pratique.

Graphiquement, Until Dawn: Rush of Blood reprend le moteur d’Until Dawn, on joue donc à un vrai jeu PlayStation 4. Les effets de lumière, les jeux d’ombres et l’ambiance sonore font qu’on est plongé corps et âme dans notre petit wagon… et on en redemande !

Until Dawn: Rush of Blood n’est pas particulièrement long, bien au contraire. Mais c’est un jeu qu’il faut avoir sous la main quand on a besoin de se défouler. On enfile le casque et on tire à tout va, on joue à se faire peur et on essaye d’exploser nos meilleurs scores… Un indispensable !

Carnival Games VR

Bienvenue à la fête foraine ! Carnival Games VR propose de participer à 12 jeux demandant adresse et précision : basketball, stands de tir ou encore escalade…
Parmi les nombreuses épreuves de tir, dont les mécaniques de jeu sont plus ou moins les mêmes, deux sortent particulièrement du lot : l’escalade et le train fantôme.

L’escalade fait penser à l’épreuve de Kinect Sports Rivals sur Xbox One. PS Moves en main, il faut mimer l’ascension d’une paroi. Mais l’exercice semble plus compliqué qu’il n’y parait. En effet, timing et précision sont indispensables pour ne pas choir, et pour corser le tout certaines prises s’écroulent et d’autres apparaissent et disparaissent…

Le train fantôme s’apparente à Until Dawn: Rush of Blood, mais en moins sordide. Ici point de sang, ni de poupées assassines, mais de cibles à atteindre avec nos pistolets. Le but est évidemment d’avoir l’œil partout, d’être rapide et précis afin de marquer un maximum de points.

Pour ce qui est des épreuves de tir, on retrouve le bowling, le chamboule-tout, les paniers de basketball ou encore l’anneau de la chance dans lequel il faut lancer des anneaux sur des piquets. Carnival Games VR est fun et récréatif, je regrette juste que le casque PlayStation VR nous coupe du monde et nous prive de bonne crise de rire entre amis.

Driveclub VR

Je n’avais pas vraiment aimé Driveclub, d’ailleurs GamerGen avait préféré me retirer le test pour le laisser à un testeur plus complaisant. Il faut dire que de nombreux défauts venaient entacher l’expérience de jeu, mais la plupart ont été corrigés depuis octobre 2014…
J’attendais donc de pouvoir tester la version VR pour me remettre dans le bain.
Que ce soit dans Driveclub ou Driveclub VR, les voitures sont au cœur des préoccupations. En effet, les carrosseries, les intérieurs, mais aussi tout ce qui touche à la tenue de route, les réglages, etc. Il y a aussi un aspect social très poussé. Le but est de se constituer un club avec d’autres joueurs afin de monter en expérience en solo, mais aussi en multijoueur, que l’on joue seul ou en ligne.

Le casque PlayStation VR apporte une énorme plus-value à ce jeu de course. Le jeu d’origine possède évidemment une vue qui permet de piloter comme si on était derrière le volant, mais avoir la possibilité de se sentir comme réellement dans l’habitacle est vraiment génial. Il est possible d’entrer dans chaque voiture et en découvrir l’intérieur en réalité virtuelle, mais surtout de n’avoir qu’à tourner la tête pour voir dans les rétroviseurs lorsqu’on est en pleine course. Il ne me manque plus qu’un volant pour me sentir dans la peau d’un pilote de course…

Les décors de Driveclub n’étaient pas folichons, et c’est encore pire avec le PS VR. Le fait d’avoir les yeux à quelques centimètres des écrans exacerbe les défauts graphiques. Mais qu’importe, le plaisir de piloter est là et c’est bien l’essentiel.

NBA 2K VR Experience

Je ne pouvais pas avoir le PlayStation VR sans me prendre NBA 2K VR Experience. En bon fan de NBA, et de la licence NBA 2K, je me devais d’essayer ce jeu.

Il ne s’agit absolument pas d’un jeu de basket comme on en a l’habitude d’en voir, c’est plutôt un skill challenge. En effet, ce sont quatre épreuves qui mettent nos habiletés à l’épreuve.
Il y a le sempiternel concours de tirs à 3 points, le skill challenge, un time attack et le buzzer beater.
Pas besoin de vous expliquer le principe du concours de tirs à 3 points ? Si ? Cinq racks de six ballons sont répartis autour de la ligne à 3 points. Il faut donc marquer un maximum de paniers dans le temps imparti.
Le skill challenge demande de viser une série de cibles avec un seul ballon avant que celui-ci tombe dans le panier.
Dans time attack il faut marquer un maximum de paniers en un minimum de temps depuis différentes positions sur le terrain.
Enfin, dans buzzer beater, on reçoit le ballon et on doit marquer depuis l’autre côté du terrain alors qu’il ne reste que quelques dixièmes de secondes sur l’horloge.

Graphiquement, NBA 2K VR Experience est tout à fait correct, l’essentiel pour un bon confort visuel est là.
C’est au niveau du gameplay que je tique un peu. En effet, l’essentiel se fait à la DualShock 4 avec des réceptions – shoots qui nécessitent dans un timing quasi parfait. Outre nous offrir une immersion dans une salle NBA, la VR du casque sert à choisir les cibles vers lesquelles le ballon doit se diriger ou à bien viser le panier dans les séances de tirs rapides.
Jusque là, tout va bien. Là où la jouabilité me pose un problème, c’est qu’il faut régulièrement regarder des cibles à des hauteurs incongrues ou bien avoir à tourner la tête rapidement pour ne pas rater un panier. Assis dans mon fauteuil, j’ai commencé à avoir de vives douleurs dans le cou après seulement quelques minutes de jeu. Debout, je me suis fréquemment retrouvé déséquilibré, à la limite de tomber.

NBA 2K VR Experience est un super jeu de basket qui change bien de ce que l’on a l’habitude de voir. Les fans inconditionnels de la NBA se raviront d’y jouer de temps en temps pour tenter de battre leurs records, mais à condition de limiter les sessions de jeu lorsque le cou commence à souffrir…

Eagle Flight

Je ne vais pas vous le cacher, si j’ai acheté le PlayStation VR, c’est pour jouer à Eagle Flight. Enfant, je me passionnais pour les aigles et ai toujours rêvé me retrouver à planer dans les courants ascendants comme ils le font.
Alors vous imaginez bien que l’annonce d’Eagle Flight par Ubisoft m’a absolument ravi.

On se retrouve dans un futur qui pourrait être bien plus proche que l’on pourrait le croire, n’en déplaise à un certain président d’outre-Atlantique. Nous sommes à Paris alors que l’espèce humaine a disparu. La nature a repris ses droits sur le béton et les animaux sont les nouveaux maîtres des lieux.
Les espèces sauvages du Zoo de Vincennes se sont échappées, les éléphants, les girafes et autres bestiaux peu habitués à nos latitudes ont envahi ce qui reste des rues parisiennes.

Nous sommes donc un aigle qui doit survivre dans cette jungle. Pour cela, il faudra remplir des missions pour se nourrir en pêchant dans la Seine, mais aussi affronter les prédateurs concurrents tels que les corbeaux qui nichent au Sacré Cœur ou les aigles royaux de la tour Eiffel.

Un court tutoriel nous apprend les rudiments du vol, le casque servant essentiellement à virer à droite et à gauche ou à monter et descendre en inclinant le cou. La manette, quant à elle, nous sert pour accélérer – ralentir, utiliser certains coups spéciaux et diriger plus précisément notre oiseau.

Graphiquement on est encore en dessous de ce que l’ont est en droit d’espérer sur PlayStation 4, mais l’expérience de jeu, est telle qu’on oublie rapidement l’aliasing, le scintillement et le clipping.

En attendant que je teste Farpoint et les futurs jeux du PlayStation VR, Eagle Flight est pour moi un des deux jeux à posséder absolument pour une expérience en réalité virtuelle digne de ce nom.

Batman Arkam VR

J’adore Batman, notamment la série de jeux de RockSteady, Batman Arkham. Je me demandais donc ce que Batman Arkham VR pouvait bien donner avec le PlayStation VR sur la tête. Était-ce une simple démo technique ou un vrai jeu à part entière ? Un peu des deux mon commissaire !

Les développeurs ont conçu Batman Arkham VR comme une vraie expérience de réalité virtuelle. Le moteur de Batman Arkham Knight a été retravaillé pour proposer une vraie immersion dans Gotham.
Robin et Nightwing ont disparu, nous nous plongeons donc dans la peau de Bruce Wayne et partons à leur recherche.
Il s’agit d’une enquête dans laquelle les déplacements se font en point & click. On regarde là où on veut aller et on appuie sur un bouton pour que Batou se déplace. C’est assez déroutant au début, habituellement ce genre de gameplay ne bénéficie pas d’un tel rendu en 3D…

On visite différents lieux de Gotham, à commencer par la Batcave, si bien modélisée que l’on s’y croirait vraiment. Mais on visite aussi les toits des gratte-ciel, la morgue, les sordides ruelles coupe-gorge, ainsi que les égouts de la ville…
Batman est équipé de ses gadgets habituels et, en fonction de la situation, il nous sera demandé d’utiliser les Batarangs, le Bat-grappin, le scanner médico-légal.

Après quelques minutes à s’habituer à cet univers en 3D, on se prend vraiment au jeu, jusqu’à un final haletant qui arrive bien trop vite. En effet, l’aventure se termine en seulement une petite heure, ce qui est court… bien trop court ! Quelques énigmes d’Edward Nygma viendront allonger un peu la durée de vie, mais rien de folichon.
Mais qu’importe, le soin apporté à l’ambiance et aux graphismes font de Batman Arkham VR l’une des meilleures expériences du PlayStation VR, aux côtés d’Eagle Flight.


J’espère que cette manière de regrouper mes avis sur différents jeux vous a plu. Cela restera exceptionnel, car j’avais beaucoup de jeux à tester pour le PlayStation VR. Je vous prépare un vrai test complet pour Farpoint, la dernière grosse production exclusive au casque de réalité virtuelle de Sony.
N’oubliez pas non plus de venir lire mon test complet du PlayStation VR.

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Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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