Un cadeau inespéré !
Mais qu’est-ce que l’on peut être con quand on est jeune !
Et qu’est-ce que l’on peut regretter nos actes bien des années plus tard !
Non, je n’ai tué personne ni même fait grosses conneries lors de mon adolescence, mais il y a une erreur que j’ai regretté durant 20 ans… avant qu’une seconde chance me soit offerte en cadeau pour Noël 2015.
Je vous imagine déjà vous demandant ce que j’ai bien pu faire pour avoir envie de me confesser ici devant vous…
Je n’ai jamais été très proche de mon grand-père maternel. Il avait une préférence évidente pour ma petite sœur et puis je m’en foutais un peu…
Mais pour mon 18e anniversaire, il m’a fait un cadeau que je ne pouvais pas refuser : la chevalière qu’il tenait lui-même de son père et qu’il portait toujours avant que ses doigts ne la supportent plus.
Et moi, comme un gros imbécile, je l’ai refusée !
Oui, oui ! Vous avez bien lu ! Je l’ai RE-FU-SÉE !
Pour quel motif ? Je n’ai jamais porté de bijoux, je ne voyais donc pas ce que j’allais faire de cette bague. Oui, elle aurait certainement fini dans une pochette de velours au fond d’un tiroir, mais je l’aurais eu…
C’est bien des années plus tard que j’ai réalisé ma bêtise. Ce n’était pas une simple bague que mon grand-père me transmettait, à moi son unique petit-fils, mais un objet qu’il souhaitait voir rester entre les mains des hommes de la famille.
Mon grand-père est décédé en 2004 et jamais je n’ai revu sa chevalière. Je me disais qu’il s’était probablement fait enterrer avec…
Mais c’est mon oncle qui avait la bague depuis toutes ces années et il m’a fait l’immense joie de me l’offrir pour Noël !
J’étais tout ému de l’avoir entre les mains et, même si elle est bien trop petite pour mes gros doigts boudinés, elle est désormais bien à l’abri dans une poche de velours en attendant que Petit Bonhomme soit en âge de la porter…
J’ai perdu celles de mon père et je m’en voudrais toute ma vie je pense…
J’ai toujours chez moi la canne de mon arrière grand père ainsi que le dernier borsalino de mon grand père. Les objets du passé sont une part d’eux que l’on garde prés de soit.