Daddy, à quoi tu joues ? #135 – Ghost of Tsushima: Director’s Cut

Il y a de cela près d’un an, j’ai publié mon test de Ghost of Tsushima sur PlayStation 4. Mais comme je l’avais adoré je l’ai platiné lorsque j’ai reçu ma PS5 et il était évident que je me devais de faire la nouvelle extension.

Dans ce test, je vais me concentrer sur les ajouts apportés par cette Director’s Cut sur PlayStation et par cette suite sur l’Ile d’Iki. Pour ceux qui n’ont pas lu mon test du jeu d’origine, je vous invite à rattraper votre retard.

L’île d’Iki

Après avoir triomphé des Mongols sur Tsushima, Jin Sakai découvre que certains membres de son peuple souffrent d’un mal mystérieux. Il ne lui faut pas longtemps pour découvrir qu’il s’agit de l’œuvre de la tribu de l’Aigle, un groupe de Mongols chamaniques qui a pris possession de l’île d’Iki.

Jin part embarque donc avec son cheval sur un bateau, mais la traversée est interrompue pas un violent orage qui détruit l’embarcation et rejette notre samouraï naufragé sur une plage d’Iki.

Mais cette île est celle où le père de Jin a été tué lors d’une tentative de pacification par les samouraïs du clan Sakai. Les habitants locaux, composés essentiellement de pirates ayant combattu Jin et son père, sont donc hostiles à notre fantôme de Tsushima. De plus Ankhsar Khatun, surnommée l’Aigle, lui a administré un poison qui l’oblige à revivre des événements traumatisants de son passé, liés à la mort de son père…

Outre cette « nouvelle » histoire, l’extension apporte également son lot d’ajouts. Les sanctuaires sont remplacés par des lieux où Jin peut jouer de la flûte en se remémorant des souvenirs de sa défunte mère, il peut y caresser de nouveaux animaux tels que des chats, des singes et des cerfs. Des défis de tir à l’arc font également leur apparition, ainsi qu’une nouvelle armure à découvrir.

Mais les véritables ajouts résident dans deux nouvelles capacités : la charge à cheval et le ciblage des adversaires.

La charge à cheval permet, en échange d’un peu de détermination, de foncer à dos de destrier dans les ennemis et de les faire valdinguer comme des quilles de bowling. Cela entamera considérablement la jauge de vies des guerriers adverses.

Le ciblage des adversaires, comme son nom l’indique, offre la possibilité de locker un ennemi afin de toujours lui faire face.

En ce qui concerne nos adversaires, il n’y a malheureusement peu de nouveautés. En effet, seul un un guerrier mongol chamane vient compléter les rangs ennemis. Équipé d’une lance, il récite des incantations pour donner plus de force et de vie à ses alliés. Le tuer en premier est indispensable afin de rendre le combat plus équitable…

Ghost of Tsushima: Director’s Cut – Les plus de la PlayStation 5

La « next gen » de Sony apporte un réel lifting à Ghost of Tsushima. En effet, le jeu tourne désormais en 4K à 60 fps, ce qui est particulièrement appréciable. Les graphismes s’en retrouvent améliorés, plus fins et avec plus de détails. Les 60 images par seconde rendent le jeu bien plus fluide, d’ailleurs les esquives parfaites sont plus facile à réaliser.

Le SSD qui équipe la PS5 apporte également un gain de temps sur les chargements. Lancer le jeu est bien plus véloce et les déplacements rapides se font désormais en une fraction de seconde.

Enfin, la DualSense (la manette de la PS5) apporte elle aussi ses fonctions inédites de retours haptiques, ce qui rajoute encore plus de réalisme lors de l’utilisation de l’arc ou du grappin. Les vibrations sont elles aussi améliorées, notamment en fonction de l’allure de notre destrier.

Ghost of Tsushima: Director’s Cut – Mon avis

Je vais commencer par vous annoncer la douloureuse.
Si, comme moi, vous possédez déjà Ghost of Tsushima sur PS4, il vous faudra débourser 19,99 € pour bénéficier de la version Director’s Cut sur votre machine ou 29,99 € si vous souhaitez upgrader le tout avec les ajouts sur PS5 que je vous ai indiqués plus haut.
En revanche, si vous venez d’acheter Ghost of Tsushima: Director’s Cut sur PS4 et que vous souhaitez passer à la version PS5 plus tard, il vous en coûtera 9,99 € supplémentaires.
Heureusement, le transfert de sauvegarde d’une machine à l’autre est possible et les Trophées que vous avez débloqués sur l’ancienne génération se déverrouilleront également sur la nouvelle.

Hormis ce gros point noir qui fait rager, surtout quand on a goûté au Smart Delivery sur Xbox, cette édition est une vraie réussite. L’île d’Iki ajoute environ 10 heures de jeu en plus des 60 heures du jeu de base (15 + 5 heures pour les speedrunners), les décors sont toujours aussi somptueux et le charme opère toujours autant. Il est juste regrettable que les quelques gros défauts de scintillement et de clipping n’aient pas été corrigés en un an. j’avoue que ces petits détails font tâches sur une machine aussi puissante que la PS5…

ATTENTION PARENTS !!!!!!

Comme je le disais il y a un an dans mon test de la première version de Ghost of Tsushima : il s’agit d’un jeu très violent, avec des gerbes de sang, des membres coupés et des exécutions. Ce n’est donc pas une aventure à mettre entre toutes les mains.

Daddy, à quoi tu joues ? #135 – Ghost of Tsushima: Director's Cut

Description: Ghost of Tsushima est un jeu vidéo d'action en monde ouvert développé par Sucker Punch et édité par Sony, sorti le 17 juillet 2020 sur PlayStation 4. Le jeu se passe au Japon, en 1274 et s'inspire de l'Histoire de cette époque, sans pour autant chercher à la retranscrire fidèlement. La version Director's Cut ajoute une nouvelle île, Iki, et de nouvelles fonctionnalités.

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Note
8.5/10
8.5/10

En résumé

Ghost of Tsushima: Director’s Cut ajoute bien plus qu’une nouvelle île au jeu de base. On y découvre ce qui est arrivé à Jin avant la mort de son père et on y apprend de nouvelles capacités. De plus, l’upgrade sur PlayStation 5 apporte le support de la 4K et du 60 fps.

J'aime

  • Une nouvelle île avec 10 heures de jeu en plus
  • Une nouvelle zone à découvrir
  • Un lifting PS5 très appréciable
  • Un contenu plus que généreux
  • La possibilité de locker les ennemis

Je n'aime pas

  • Un seul nouvel ennemi
  • Des défauts graphiques toujours présents
  • Le tarif un peu élevé pour l’upgrade sur PS5

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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