GhostWire — Tokyo : à quoi va ressembler le prochain FPS de Bethesda ?

GhostWire — Tokyo est prévu pour octobre 2021, et les informations circulent pour l’instant au compte-gouttes, malgré une bande-annonce qui a suscité l’enthousiasme. On fait le point sur les dernières informations, les personnes responsables du projet, et ce à quoi on peut s’attendre.

Tango Gamework : un studio qui s’y connaît en horreur

GhostWire — Tokyo est chapeauté par Bethesda, mais c’est bien le studio Tango Gamework qui est à l’origine du projet. Le choix ce studio est logique : d’une part il est basé à Tokyo, et de l’autre il s’est spécialisé dans les titres du genre horrifique.

Il s’agit d’un studio plutôt récent — il a été fondé en 2010 — mais il a déjà produit des titres particulièrement salués par la critique. On doit ainsi à Tango Gamework The Evil Within ainsi que sa suite The Evil Within 2. Les deux jeux ont été créés par Shinji Mikami à qui on doit la saga culte Resident Evil. Avec ces jeux, Tango Gamework a réussi une gageure : remettre sur le devant de la scène des jeux d’horreur qui avaient à l’époque largement été relégués aux studios indépendants.

Un jeu à la première personne, mais pas un FPS

Le choix du studio n’était donc pas une surprise, mais ce qui a plus étonné, c’est le mode de jeu. Tango Gamework est habitué des survival-horror à la troisième personne, mais GhostWire — Tokyo sera quant à lui un un jeu à la première personne. À l’origine, on pensait plutôt à un FPS dans la droite lignée de jeux d’horreur comme Half-Lifedont la version Alyx a reçu un prix. Mais le trailer du jeu montre que le joueur utilisera plutôt une forme de magie :

Les gestuelles utilisées pour combattre sont inspirées du Kuji-kiri, c’est-à-dire des mouvements de main utilisés dans la tradition japonaise shugendō. Cette dernière invite les pratiquants à développer des pouvoirs spirituels : le lien avec la mythologie développée par GhostWire — Tokyo est donc évidente.

C’est Shinichiro Hara, qui a travaillé sur les mécaniques de combat de Doom (2016) qui a développé ceux de GhostWire – Tokyo, on peut donc s’attendre à une grande fluidité et à des compétences et associations originales.

La sortie est exclusive pour la PlayStation 5 et les PC Windows

Le rachat de Bethesda par Microsoft avait fait espérer une sortie de GhostWire — Tokyo sur Xbox. Mais le jeu ne sortira en réalité que sur PlayStation 5, comme cela avait été prévu à l’origine, et bien sûr sur les PC Windows.

L’exclusivité ne sera cependant que temporaire. Un an après sa sortie, GhostWire — Tokyo pourra être porté sur d’autres consoles. Une apparition sur la Xbox dernière génération sera donc très probablement d’actualité en 2022 — peut-être via le Xbox Game pass.

Un scénario qui ne s’est pas encore dévoilé

Sans surprise, le scénario de GhostWire — Tokyo est plutôt dark. Le joueur se retrouve projeté dans un Tokyo où 99% de la population a disparu. L’ambiance pourrait donc rappeler celle de NieR Replicant. Il fait une rencontre d’ordre surnaturelle, qui lui permet de développer des pouvoirs. Ce sont ceux-ci qui lui permettront d’affronter l’armée d’ennemis qui se trouvent en travers de son chemin. Appelés «Les Visiteurs», on ne connaît initialement pas leur origine, ni les raisons pour lesquelles ils ont décidé d’assiéger la ville.

L’horreur : un thème à la mode

Les thèmes horrifiques sont à la mode en ce moment, après avoir été boudés par les studios pendant quelques années. Chez Resident Evil, on en est maintenant au huitième opus, et il a été particulièrement salué par la critique. Plus confidentiel et plus original, Layers of Fear avait aussi séduit les joueurs en 2016 grâce à son ambiance psychédélique. Cela se retrouve par ailleurs dans d’autres secteurs. Dans le domaine de l’iGaming, les thématiques peuvent aussi être horrifiques. C’est le cas sur le casino en ligne Betway Casino, qui propose plusieurs machines à sous de ce genre, dont Ghost and Graves ou encore The Vault. Les dernières secondes cruciales avant que les rouleaux arrêtent de tourner ne seront donc pas la seul adrénaline que les joueurs connaîtront. La tendance est aussi observable sur le petit écran, avec de nombreuses séries qui donnent des frissons aux téléspectateurs. Parmi les plus réussies récemment, on pourra citer Castle Rock (2018), The Haunting (2018) ou encore The Outsider (2020). GhostWire — Tokyo est en tout cas particulièrement « hypé », étant donné l’équipe qui porte le projet. Et le départ de Ikumi Nakamura — la directrice de la création star de Tango Gameworks — n’a pas semblé entamer l’enthousiasme des fans. On peut donc s’attendre à une grosse sortie en fin d’année.

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