
Le congé parental – 6 mois plus tard
Le 25 août dernier, je vous faisais part de mon organisation quasi militaire pour réussir à tenir le planning des tâches ménagères quotidiennes lors de mon congé parental.
Eh bien sachez que tout est parti en sucette et que maintenant je suis en total freestyle !
Ça vous en bouche un coin, non ?
J’exagère à peine, mais quelques grains de sable sont venus enrayer cette belle machine que Madame-ma-Chérie avait conçue pour moi…
Le premier grain de sable, et pas des moindres, est que les bébés évoluent… et vite en plus !
En l’espace de six mois, je me suis retrouvé avec un Petit Bonhomme qui cavale partout alors qu’il restait tranquillement statique dans son transat l’été dernier. C’est qu’il commence même à marcher sur deux pattes !
Et puis il ne supporte plus que je le laisse seul, il fait ses dents et le pire : faut que je le nourrisse !
Eh oui, avant il suffisait de le poser dans son transat avec un biberon bien calé et j’avais une paix royale… Maintenant c’est fini ! Faut que je lui donne à manger à la cuillère, et je n’ai pas intérêt à être en retard d’une minute ! Sinon c’est la crise…
Et puis il y a la Petite Recrue qui m’en fait voir de toutes les couleurs…
Avec la Grande Recrue, on a eu l’enfant parfait ! Elle a toujours été sage, n’a jamais fait de bêtises… Je m’attendais donc que ce soit pareil avec les suivants.
Que nenni ! La petite recrue est une vraie tornade qui saute partout, crie, crache, déchire et casse à tout va… À un tel point qu’on ne lui a jamais laissé de crayons de couleur (notre banquière a essayé, les murs de son bureau s’en souviennent…) et que pour lui apprendre la propreté nous avons opté pour un réducteur plutôt qu’un pot…
Toi aussi tu l’imagines le masque au caca ?
Enfin bref, tout ça pour dire que mes journées ne sont pas de tout repos et que tenir un planning à la seconde près était que pure utopie !
Heureusement, ces mignons petits monstres savent se montrer généreux avec leur géniteur. Ils arrivent à jouer au calme dans une chambre pendant quelques dizaines de minutes le matin (J’ai bien dit calme, pas silence ! S’il y a du silence, c’est qu’ils font des conneries…). Ce temps précieux me permet de me mettre un peu devant les fourneaux : lapin au vin blanc, bœuf bourguignon, gâteaux, cookies… Je suis capable de plein de choses quand on m’en laisse le temps.
Et puis il y a la sieste. Ahhhhhhhhhhhhh la sieste ! Moment de félicité où tu peux te permettre d’être devant ton écran pour jouer à la console pendant au moins 2h une fois les quelques tâches ménagères silencieuses effectuées…
Bon ça c’est si les deux sont décidés à dormir, sinon ta console restera désespérément éteinte et toi tu iras faire un câlin devant l’âne Trotro…
Et puis il y a la course quotidienne à partir de 15h. Lever les petits, les habiller pour aller chercher la Grande recrue à l’école à 15h30, le goûter, les devoirs, les douches/bains, la préparation du repas du soir…
Enfin bref, lorsque certains se plaignent que les journées sont trop longues, moi je n’ai pas le temps de les voir passer…
Et pourtant ! J’ai l’immense privilège de voir mes enfants grandir, de participer activement à leur éducation et d’être présent à chaque fois qu’ils en ont besoin.
Ils m’en font parfois baver, mais qu’est ce que je peux les aimer !
Maintenant vous comprenez pourquoi ce blog n’est pas rempli aussi souvent que je le voudrais. Les articles arrivent au gré de du bon vouloir de mes enfants, de ma fatigue (que c’est crevant de s’occuper de petits enfants !!!!), et de ma motivation…
Mais qu’importe, je suis là pour leurs premiers pas, pour leur premier pipi dans les toilettes, pour le premier coup de pédales à vélo et pour tout le reste…
Je ne donnerai ma place à personne !
Je n’ai pas le soucis de speeder pour a sortie d école, mais j imagine bien 😉
Courage et bravo :p
D.
Salut.
Qu’est-ce que j’aurais aimé avoir une famille comme la tienne ! Je ne suis pas pressé, mais je rêve d’avoir une grande et belle famille.
A+ et merci pour ce partage !
Merci à toi. Voici un commentaire sur lequel j’aimerais mettre un pouce en l’air.
Comme c’est bien vrai, le silence = betises, ici aussi
J’imagine à quel point tu dois être débordé, mais c’est vrai qu’en même temps, c’est génial d’être en mesure de rester avec nos enfants et de les voir grandir.