Daddy, à quoi tu joues ? #52 – Sniper: Ghost Warrior 3

J’avais eu la chance de tester Sniper: Ghost Warrior 3 lors de la Paris Games Week 2016. J’avais assez apprécié, mais être plongé dans une mission sans avoir été initié préalablement aux rudiments du combat, m’avait rendu la vie bien difficile… Et donc j’étais reparti avec un avis mitigé sur cette production.
Mais comme je m’arrête rarement aux premières difficultés, j’ai souhaité tester ce nouveau jeu de sniper tranquillement chez moi, en partant du début. Et grand bien m’en a pris…

Dans Sniper: Ghost Warrior 3, on incarne un jeune américain, Jon North, parti en Géorgie afin de jouer les policiers du monde et en profiter pour tenter de retrouver son frère. On est plongé en pleine guerre civile dans laquelle les rebelles sont bien mal engagés et les mercenaires bien trop puissants pour ce petit pays.
On se retrouve donc armé d’un fusil sniper pour pacifier la zone…

Sniper: Ghost Warrior 3 – Ce n’était pas ma guerre colonel !

J’avoue, moi le bourrin, m’être inquiété de me retrouver face à un jeu trop technique. Je craignais devoir régler mon fusil au millimètre, m’assurer de la force du vent et tirer suffisamment au-dessus de la cible afin de prendre en compte la gravité de la balle…
Mais que nenni ! Enfin peut-être dans les modes de difficulté supérieurs à « normal »… Puisque c’est ce que j’ai choisi pour ma première aventure.

Les développeurs ont fait le choix de laisser le champ libre aux joueurs. Bien que l’approche à longue distance avec le fusil sniper soit recommandée, il n’est pas impossible de s’infiltrer en douce façon Metal Gear ou bien foncer dans le tas comme dans un Call of Duty.
Il est clair que la tâche sera plus ardue sans avoir descendu quelques ennemis de loin, mais un fan de l’AK47, et autre pétoire saura y trouver son compte.

Le jeu est découpé en trois zones principales en monde ouvert. La taille des cartes n’est pas extraordinaire, mais une fois additionnées, la surface de jeu est proche de celle de Far Cry Primal. Les objectifs y sont (trop) nombreux, parfois complètement inutiles, mais permettent de récupérer parfois quelques armes ou des munitions.
On peut parcourir les cartes en voiture à la manière d’un Far Cry 4 (mais avec un décor bien plus vide, bien trop vide même). Mais une fois débloqués, des points de déplacement rapide permettent de s’éviter de longs trajets.

Sniper: Ghost Warrior 3 – Full Metal Bullet

Évidemment, le plus important reste de venir à bout des missions. Pour cela, le gameplay est quasi parfait. Jon peut se mouvoir silencieusement et rester invisible. Un drone nous permet de survoler la zone d’action et de marquer les soldats ennemis avant de les abattre à distance.
Pour l’infiltration, notre héros dispose de tout l’arsenal nécessaire pour pirater les caméras de sécurité et d’un sens hors du commun pour pister l’adversaire sans se faire remarquer.
Enfin, lorsque cela s’impose, la bonne vieille mitraillette ou le 9mm permettent de finir les récalcitrants à bout portant…

Le choix de l’arme n’est pas primordial – tout du moins en mode de difficulté normale- puisque j’ai fini le jeu avec le même arsenal. Mais il est possible de débloquer nombre de fusils sniper ou d’assaut et de pistolets en les trouvant sur le champ de bataille, ou en les achetant à la planque. La furtivité étant primordiale, il est important de surveiller l’état du silencieux du fusil sniper et de le réparer le cas échéant.

Manette en main, on est en présence d’un FPS tout ce qu’il y a de plus classique. Même si j’avais aimé un peu plus de nervosité dans les déplacements de Jon, le gameplay m’a rarement pris à défaut. C’est même plutôt agréable de jouer à Sniper: Ghost Warrior 3.

Graphiquement on est loin de ce qu’il peut se faire de mieux actuellement. Je ne suis pas du genre à pinailler sur les détails, mais c’est vrai que j’aurais aimé un jeu plus joli. Les personnages et certaines textures laissent à désirer. Je me serais parfois cru dans un remaster d’un jeu de l’ancienne génération de consoles…

En revanche, la bande-son est vraiment de qualité. Inspirée du folklore local, elle est toujours juste sans agacer, sauf pendant des interminables temps de chargement lors des changements de zones…

Sniper: Ghost Warrior 3 – Mon avis

J’avoue avoir été agréablement surpris par Sniper: Ghost Warrior 3. Il n’est pas le jeu de l’année 2017, mais il est suffisamment agréable à jouer pour prendre du bon temps. Et n’est-ce pas ce que l’on demande à un jeu ?
Bien sûr, il faut savoir faire fi de sa réalisation parfois un peu bâclée et de son scénario très bateau pour un FPS. Il faut aussi noter que la campagne se termine en à peine dix petites heures…
Mais si vous avez déjà plié Sniper Elite 4 depuis longtemps et que vous vous cherchez un jeu de guerre sans prise de tête pour la période creuse des vacances d’été, Sniper: Ghost Warrior 3 peut tout à fait remplir ce rôle.

ATTENTION PARENTS !!!!!

Sniper: Ghost Warrior 3 est un jeu de guerre et, même s’il est un peu moins gore que Sniper Elite 4, il ne montre pas moins les atrocités qui peuvent se produire sur les champs de bataille. Il est donc à fortement déconseiller aux moins de 12 ans.


J’espère que ce test vous a plus. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le commenter ou à le partager sur les réseaux sociaux.

Merci à Koch Media de m’avoir fourni le jeu pour réaliser ce test.

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J’aime Je n’aime pas
Un jeu agréable à parcourir Des temps de chargement interminables (mais rares)
Un bon équilibre entre sniper, infiltration et action Graphiquement dépassé
Quelques missions vraiment sympas Des animations surannées 
Une bande son très agréable Un manque de pêche indéniable
Pas assez spectaculaire

Sniper: Ghost Warrior 3
6.5/10
6.5/10
  • Scénario - 6/10
    6/10
  • Graphismes - 6/10
    6/10
  • Prise en main - 8/10
    8/10
  • Bande son - 8/10
    8/10
  • Durée de vie - 6/10
    6/10

En résumé

Sniper: Ghost Warrior 3 n’est pas le jeu de l’année, mais saura ravir tous ceux qui ont envie de tâter du fusil sniper sans se prendre la tête. C’est un jeu à se réserver pour la période creuse des vacances d’été.

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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