Daddy, à quoi tu joues ? #15 – Homefront: The Revolution
Homefront, premier du nom, est sorti en 2011. À cette époque je rédigeais pour XboxGen/PS3Gen (avant la réunification des sites et GamerGen) et j’avais justement testé ce jeu que j’ai bâché, tout comme le reste de la presse spécialisée. Malgré ses (très) nombreux défauts, Homefront ne m’a pas laissé tant que ça un mauvais souvenir et j’espérais un second épisode bien plus abouti.
Après la faillite de THQ, c’est Dambuster Studios qui a repris le développement de ce deuxième jeu pour tout reprendre de zéro…
Homefront: The Revolution
2029, la Corée du Nord est devenue une puissance économique incontournable dans le monde, notamment grâce à sa technologie militaire révolutionnaire, Apex. Les États-Unis, après avoir équipé l’ensemble de son personnel militaire d’armes nord-coréennes, sont plongés dans une crise économique sans précédent et ne peuvent rembourser leur dette envers Pyongyang.
Les « Norko » envahissent alors les États-Unis et annexent l’ensemble du pays.
On va commencer directement par les choses qui fâchent.
Homefront: The Revolution n’est pas ce que l’on a pu voir de plus beau sur Xbox One et PS4, et de loin ! Et puis quelle idée d’arriver juste après Uncharted 4 et DOOM qui nous en ont mis plein la vue ?
Mais nous ne sommes pas en présence d’un TPS où les chemins sont tous tracés ou un FPS dans lequel seule la ligne droite compte.
En effet, Homefront: The Revolution nous offre la possibilité de visiter plusieurs quartiers de Philadelphie en monde ouvert. Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit, cela signifie que vous pouvez aller où vous voulez, notamment dans la plupart des bâtiments, sur plusieurs niveaux… Et ça, ça demande énormément de ressources et impose des graphismes moins jolis. Il est aussi important de préciser que le cycle jour/nuit et la météo évoluent en temps réel, ce que peu de jeux offrent de nos jours.
Il est à déplorer quelques chutes de framerate, c’est à-dire que le jeu devient d’un seul coup moins fluide et s’arrête même parfois, notamment lors des sauvegardes automatiques. Mais les développeurs ont promis un patch correctif pour bientôt, j’espère qu’il arrivera assez vite pour que je puisse en tenir compte dans la note finale.
Côté gameplay, on est en présence d’un FPS, donc on court, on vise et on tire pour tuer du « Norko« . Mais Homefront: The Revolution innove en proposant un système de craft pour nos armes et notre héros. Ainsi nous avons la possibilité de modifier notre arme en temps réel, en pleine action. Notre fusil d’assaut devient alors un lance-grenade et notre pistolet M9 se change en un rien de temps en pistolet mitrailleur…
À la manière des jeux à monde ouvert d’Ubisoft, il y a une trame principale à suivre, mais aussi quelques missions annexes et des « jobs » qui permettent de gagner quelques dollars pour améliorer armes et armure. Malheureusement leur variété est très pauvre et, malgré les quartiers différents à parcourir, on a l’impression de faire toujours la même chose…
Après une bonne quinzaine d’heures, je n’ai atteint qu’à peu près la moitié du jeu et malgré ses quelques défauts, Homefront: The Revolution me plait bien. Il est clair que ce ne sera pas le jeu de l’année, mais il est agréable et divertissant à jouer. Il est disponible pour 49,99 € sur Xbox One et PS4, 39,99 € sur PC, c’est un prix tout à fait correct pour les heures de jeux que vous passerez dessus.
Je n’attendrai pas dimanche prochain pour vous proposer mon avis définitif. Dès que j’aurai terminé Homefront: The Revolution, je rédigerai un « Daddy, à quoi tu joues ? #15 bis« . En attendant, je vous conseille de vous lancer dans la chasse au « Norko » si vous avez terminé Uncharted 4 et pulvérisé DOOM…
Et vous, a quoi jouez vous ?
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Homefront: The Revolution
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Homefront: The Revolution (avis provisoire)
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