Daddy, à quoi tu joues ? #118 – Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition

En manque de jeux de course sur ma Nintendo Switch – bah oui quand on a Mario Kart 8 c’est difficile de trouver mieux – je me suis lancé dans le test de Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition afin de satisfaire mon envie de gomme brûlée.

Alors est-ce un départ canon pour le jeu de Microids ou un retour aux stands pour faux départ ? C’est ce que nous allons voir.

Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition – Pole position ?

Bon, je l’avoue, il y a une vie après Mario Kart 8 sur Switch. Il y a aussi V-Rally 4 et WRC 8 qui, sans être transcendants, restent des valeurs sûre. Et, pour moi, Gear Club Unlimited n’est autre qu’un jeu pour téléphone mobile…

Mais le côté arcade de Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition pourrait être l’argument qui me ferait craquer vis à vis de l’orientation plus simulation de la concurrence.

On attaque directement avec le mode carrière où l’on choisit nos épreuves sur une carte. De très nombreux concessionnaires sont disponibles et une grosse cinquantaines de véhicules (grâce au DLC Porsche) nous sont proposés. Malheureusement, il faudra se contenter d’un bolide peu puissant pour commencer les premières courses.

Ici, point de surprises, il faut gagner des courses pour avoir plus d’argent et donc pour pouvoir s’offrir encore plus de voitures toutes plus puissantes les unes que les autres. Il est également possible d’acheter de nouvelles pièces pour nos bolides afin d’améliorer leur freinage, leur tenue de route et bien sûr le nombre de chevaux cachés sous le capot.
Tout cela pour un but ultime : gagner la grande finale.

Enfin bon, il faudra bien s’acharner pour atteindre cette grande finale, car les courses manquent cruellement d’intérêt. En effet, les tracés se limitent à quatre environnements (désert, forêt, bord de mer et montagne enneigée) et offrent trop peu de variété.

De plus, il est bien souvent plus pratique de prendre un virage à fond au risque de percuter le parapet, ce qui fait perdre moins de temps que de s’embêter à freiner. Ce qui fait que le challenge s’en trouve bien réduit. En revanche, l’IA est surprenante tant elle semble humaine. Elle tente d’éviter les collisions et fait des erreurs, elle n’hésite pas à venir nous percuter dans les virages comme on l’aurait déjà fait (n’est-ce pas ?).

Le problème principal de Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition vient surtout de son gameplay. En effet, qu’importe la surface de la route, on a toujours l’impression que les sensations sont les mêmes. Idem pour les voitures, qu’importe leur catégorie ou leur puissance, on les conduit toujours de la même façon : à fond, à fond, à fond – puis graviers ! (t’as la ref ?)
Qu’importe le bolide, les sensations de pilotage sont les mêmes et aucune subtilité propre à la marque ne vient corser les choses.

Il y a bien un peu de customisation du moteur, de l’aérodynamisme, des freins, de la boîte de vitesse et autres pièces vitales de la voiture, cela influe assez peu sur les performances. Il est également possible de poser quelques stickers pour rendre nos véhicules uniques, mais l’intérêt est très limité.

Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition – Deutsche qualität

Sorti initialement fin 2018, Gear Club Unlimited 2 revient donc avec la dénomination « Porsche Edition« . Le jeu de base s’étoffe donc avec trois nouvelles voitures : la Porsche 718 Cayman GT4 Type 982, la Porsche 911 Carrera Type 992 et la Porsche 911 Turbo Type 930 qui est le gain ultime du championnat de l’extension.

Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition nous propose un tournoi découpé en trois championnats de six courses. On participe à chacun d’entre-eux avec l’une des Porsche proposée par le jeu. On parcourt à nouveau les mêmes environnements que dans le jeu de base afin de remporter les trois championnats et ainsi la Porsche 911 Turbo Type 930. Rien de folichon en somme.

En revanche, cette édition propose également tous les DLC sortis à ce jour, ce qui permet d’accéder à encore plus de voitures.

Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition – Aquaplanning

Outre tous les défauts sus-cités, Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition est également bourré de bugs. Le framerate est instable, provoquant de désagréables ralentissement en course, le clipping est omniprésent et les collisions sont absurdes. En effet, un choc à pleine vitesse peut nous faire rebondir et repartir aussi vite, alors qu’un petit accident peu nous stopper net…

Du côté des musiques et du son c’est la cata ! La BO m’a fortement déplu, mais ce n’est qu’une question de goûts. En revanche, les bruits de moteurs et de crissements de pneus sont quasi identiques, il est difficile de différencier les bolides juste par leurs vrombissements.

Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition – Mon avis

Aïe-ouille, aïe-ouille , aïe-ouille ! Comme dirait ma Mini Recrue…
Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition est malheureusement ce à quoi je m’attendais : un jeu de course qui pourrait être tout à fait acceptable sur smartphones, mais dont les lacunes ne sont pas tolérables sur console, portable ou non.

Je suis donc vraiment navré pour les développeurs qui se sont probablement donné du mal pour sortir ce jeu, mais pour 40 € ce n’est pas possible de bien noter Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition.

Daddy, à quoi tu joues ? #118 - Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition

Nom du jeu: Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition

Description: Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition est la version 2019 de Gear Club Unlimited 2 auquel on a ajouté tous les DLC sortis à ce jour, mais aussi un contenu exclusif Porsche.

Note
5.5/10
5.5/10

En résumé

Gear Club Unlimited 2: Porsche Edition propose un contenu solide avec de très nombreuses heures de jeu. Malheureusement, sa jouabilité inégale et ses trop nombreux bugs en font un titre médiocre sur console, alors qu’il aurait été très acceptable sur smartphone. Un achat que je déconseille malheureusement.

J'aime

  • Une grosse durée de vie
  • Plus de cinquante bolides à piloter
  • La licence Porsche

Je n'aime pas

  • Des bugs par milliers
  • Une jouabilité inégale
  • Du clipping à gogo
  • Une bande son catastrophique
  • Seulement quatre environnements
  • Des tracés répétitifs

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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