Location FNAC : attention à l’arnaque !

Il y a maintenant un peu plus d’un an, j’ai décidé de changer de téléphone portable. N’ayant pas particulièrement les moyens, j’ai songé à me tourner vers la location. J’ai tenté de me renseigner, mais peu d’informations sont disponibles sur ces contrats, alors je me suis tourné vers la location FNAC.

Je jette mon dévolu sur le OnePlus 7T Pro, un des meilleurs smartphones de la fin d’année 2019. Je me rends donc en magasin FNAC avec les documents nécessaires pour le contrat de location (pièce d’identité, carte bancaire, justificatif de domicile, RIB, ainsi qu’un numéro de téléphone et un e-mail valide).

La vendeuse, très pro et connaissant bien son sujet, enregistre ma demande et en quelques minutes je repars du magasin avec mon contrat de location FNAC et mon tout nouveau téléphone en main. On m’a bien prévenu que j’allais être prélevé d’une première mensualité de 100 €, puis chaque 1er du mois de 31 €. Soit un total de 441 € pour un an de location, ce qui est somme toute assez raisonnable pour un téléphone qui en valait plus du double à cette époque là…

Mais on ne m’avait pas prévenu de la tournure qu’allait prendre mon contrat de location FNAC

Location FNAC : le revers de la médaille

Moi qui suis maniaco-maniaque de la propreté et du bon état de mes appareils, je place immédiatement mon nouveau smartphone dans sa coque en silicone fournie par OnePlus et lui installe proprement une protection d’écran en verre trempé, que j’avais commandé suffisamment en avance afin de l’avoir le jour J.

Tout au long de l’année, j’ai entretenu le téléphone pour qu’il reste dans un état impeccable, je ne l’ai pas apporté à la plage cet été, il n’a jamais chuté et, bien évidemment, je ne l’ai jamais confié à l’un de mes enfants.

Arrive le mois de novembre 2020 et je n’ai aucune nouvelles du service de location FNAC alors que je suis à un mois de la fin du contrat de location. Je contacte alors le service client qui m’annonce que je recevrais un email en temps et en heure m’indiquant la procédure de restitution du smartphone.

Je patiente donc jusqu’à la mi-novembre, mais toujours aucune nouvelle de la part de la FNAC. Je contacte alors @FnacVousAide, le service client de la FNAC sur Twitter, qui me dit que seul le magasin qui m’a proposé le contrat de location FNAC peut me renseigner. On me donne un numéro surtaxé où l’on me raccroche plusieurs fois au nez, et après de nombreux appels à 20 centimes d’euro la minute, je tombe enfin sur quelqu’un qui me conseille d’appeler le service client internet ou sur Twitter… Vous le sentez le coup du serpent qui se mord la queue ?

N’ayant pas les deux pieds dans le même sabot, et ne voulant surtout pas payer un mois de plus de location, je fouille un long moment sur Internet avant de trouver que je dois contacter Sofinco… Aïe, j’ai crains le pire…

J’appelle alors Sofinco. Je tombe sur une chargée de clientèle très sympathique, qui m’envoie un email m’indiquant la marche à suivre pour recevoir le bon de transport et ainsi me débarrasser (enfin) de cet encombrant téléphone. Elle m’informe également que je ne serai plus débité des mensualités de location et que je serai informé de la réception du téléphone et de son diagnostic.

La fin du calvaire ?

Comme demandé, je réinitialise le smartphone dans sa configuration d’usine et le range dans son emballage d’origine, que j’avais précieusement conservé, accompagné de tous ses accessoires.

J’installe le tout dans un carton aux bonnes dimensions que je remplis sans retenue de papier journal pour que tout soit bien protégé au cas où les livreurs de Chronopost aient l’idée de jouer au foot avec mon colis… Je colle le bon de retour sur le paquet et que je dépose au bureau de Poste le 18 novembre. Colis reçu par son destinataire, un certain David, le 21 novembre.

Et j’attends… J’attends… Un jour… Deux jours… Trois jours… Et je n’ai toujours pas reçu d’email m’indiquant la bonne réception du téléphone.

Je rappelle alors Sofinco, j’explique la situation et l’opérateur me certifie qu’il fait le nécessaire, que la société qui gère les retour est surement débordée et que j’aurai prochainement des nouvelles. Inquiet de me voir prélevé une nouvelle fois le 1er décembre, j’interroge mon interlocuteur qui me rassure en me disant que mon contrat de location FNAC était clos et que je ne paierai plus rien.

Tous les jours, plusieurs fois, je vais sur le site du suivi de diagnostic du téléphone qui n’indique toujours pas qu’il a bien été réceptionné.

Vient enfin le 1er décembre, je consulte le suivi qui m’indique (enfin !) que le smartphone a été reçu le 26 novembre et que son diagnostic est en cours. Par acquis de conscience, je jette un œil à mon compte en banque. Je constate alors avec stupéfaction que non seulement j’ai été débité des 31 € de location mensuelle (qui est soit disant résiliée), mais j’ai également un autre prélèvement de 82,78 € effectué par la même société !

Nouvel appel à Sofinco, chargé de clientèle qui s’excuse de la situation, qui vérifie mon compte et qui m’affirme que le téléphone était abîmé, que de toute façon j’aurais dû faire attention et que puisque c’est débité, il ne peut rien y faire…

Location FNAC : ne faites jamais la même erreur !!!!!!!!

Aujourd’hui, 9 décembre, le suivi de mon ancien téléphone indique qu’il est toujours en cours de diagnostic. Les prélèvements effectués s’avèrent donc illégaux et j’ai ainsi contacté l’UFC Que Choisir qui m’a conseillé de bloquer l’autorisation de prélèvement auprès de ma banque, ce que j’ai fait. Je vais également leur fournir l’ensemble des documents relatifs à ce contrat de location et à ces pratiques de voyous de la FNAC qui s’en lave les mains et de Sofinco, associé au Crédit Agricole, qui ponctionnent à leur guise et sans justification les comptes en banque des gens qui ont eu la bêtise de souscrire un contrat de location FNAC.

Le 9 décembre, j’ai été prélevé mais le téléphone est toujours en « diagnostic »

J’attends des nouvelles de l’association de consommateurs, mais j’ai bien envie de saisir également la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).

Vous devez certainement vous demander pourquoi je vous raconte tout cela. Que je pourrais me débrouiller tout seul dans mon coin sans embêter le mode avec cette histoire… La raison est simple : l’absence d’informations sur Internet et à tous les niveaux à la FNAC.

Je souhaitais déjà faire un récit de mon expérience de location, avant même d’y souscrire. Si l’expérience avait été concluante et s’était bien passée, je vous aurais quand même expliqué la marche à suivre, les documents à fournir et comment restituer votre matériel. Mais il s’avère que j’ai mis le doigt dans une association de malfaiteurs où la FNAC joue le rôle de rabatteur pour que des couillons tels que moi se fassent plumer par des organismes bancaires et de crédit tels que le Crédit Agricole et sa filiale Sofinco.

Pour finir, je vais vous citer une morale bien connue de Jean de la Fontaine qui colle parfaitement à la situation :

Le Corbeau (moi) honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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