Daddy, à quoi tu joues ? #15 bis – Homefront: The Revolution

homefront-the-revolutionLa note d’un test est à l’appréciation de la personne qui a terminé le jeu, on est d’accord, mais il y a parfois des avis qui me laissent perplexe. En effet, dimanche dernier je vous disais apprécier Homefront: The Revolution, bien que je ne l’ai pas encore terminé et malgré ses problèmes techniques. Mais cela ne semble pas être l’avis de la presse spécialisée qui l’a fusillé sur place. Je vais donc vous dire ici pourquoi j’ai aimé jouer à ce jeu…

Je vous ai déjà parlé de ses graphismes qui ne sont pas dignes de la génération de consoles actuelles. Il est évident que visuellement parlant Homefront: The Revolution ressemble plus à un jeu PS3 / Xbox 360 qu’à de la nouvelle génération. Textures baveuses, aliasing, ralentissements… Il est clair que passer après Uncharted 4 et DOOM avec de telles lacunes c’était tendre le bâton pour se faire battre…
Le jeu souffre aussi de ralentissements flagrants. Lors des sauvegardes automatiques, tout s’arrête quelques secondes avant que l’on puisse reprendre la main. C’est effectivement un problème gênant, mais les développeurs ont promis de le régler lors d’une prochaine mise à jour…

Voilà, en un paragraphe je vous ai résumé les défauts de Homefront: The Revolution. Si vous vous arrêtez à ce genre de détail, je vous invite à passer à autre chose, mais si vous êtes curieux de savoir pourquoi j’ai aimé ce jeu, passons à la suite.

HOMEFRONT-THE-REVOLUTION

Personnellement, je prends le mot jeu dans son sens étymologique. J’ai besoin de jouer, de m’amuser, de prendre du plaisir… Et c’est justement ce qu’il s’est passé avec Homefront: The Revolution. Oui, en effet, les ralentissements m’ont parfois fait pester, mais rien d’aussi terrible.
Le scénario, bien que très simple et digne d’un Call of Duty, tient parfaitement la route et sait tenir en haleine jusqu’à la fin.
Le gameplay est assez pêchu, il est possible de customiser son arme en quelques secondes afin de s’adapter à la menace ennemie et seule la conduite en moto est hasardeuse…

Le jeu est découpé en immenses quartiers dans lesquels on peut se déplacer à notre guise. Les bâtiments en ruine, les tunnels et autres constructions offrent différents niveaux à visiter. On est effectivement loin des espaces gigantesques proposés par The Witcher III, mais la carte est suffisamment étendue pour nous occuper un bon moment. Il m’a fallu tout de même 25 heures pour atteindre les crédits de fin, sans partir à la recherche des collectibles (assez peu nombreux) et sans accomplir les différentes tâches annexes. Je regrette malgré tout une certaine redondance dans les missions du scénario, ce qui donne régulièrement la sensation de déjà fait…

homefront-the-revolution-004

En ce qui concerne les musiques, rien ne m’a choqué ni vrillé les tympans. Les compositions savent rester discrètes et coller à l’action.

J’aurais aimé qu’Ethan Brady, le héros que l’on dirige, puisse parler lors des phases de cinématiques. Plusieurs fois son mutisme aurait pu le sortir de situations difficiles, mais il est resté muet comme une tombe… C’est bien dommage, car je n’ai pas réussi à m’attacher à ce personnage dont on ne voit le visage ou n’entend la voix à aucun moment.

Homefront: The Revolution est un jeu moyen. Après tant d’années de développement à passer de studios en studios, on en attendait bien plus de sa part. Je comprends tout à fait la déception de certains qui espéraient voir la licence se relever après le fiasco du premier épisode. Mais j’estime que ce jeu mérite malgré tout sa place dans une ludothèque. Pas à 70€, je vous l’accorde, mais Amazon le propose déjà à 49,99 € et son prix risque encore de baisser.

Donc oui, pour moi, Homefront: The Revolution est un jeu qui n’a pas eu les moyens de ses ambitions. Les (bonnes) idées sont là, mais sont mal exploitées. Pourtant j’ai pris du plaisir à y jouer et je regrette que les mauvaises critiques lues de-ci de-là risquent de me priver d’une suite…

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Homefront: The Revolution
6.4/10
6.4/10
  • Jouabilité - 7/10
    7/10
  • Graphismes - 4/10
    4/10
  • Histoire - 6/10
    6/10
  • Durée de vie - 8/10
    8/10
  • Bande-son - 7/10
    7/10

En résumé

Homefront: The Revolution ne mérite pas le bâchage de la presse spécialisée, c’est un jeu qui a su me tenir en haleine durant 25 heures et je n’ai pas le sentiment d’avoir perdu mon temps. Si vous avez un trou de quelques jours dans votre planning vidéoludique, n’hésitez pas à l’occuper avec ce jeu qui saura probablement vous satisfaire…

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Homefront: The Revolution
6.4/10
6.4/10
  • Jouabilité - 7/10
    7/10
  • Graphismes - 4/10
    4/10
  • Histoire - 6/10
    6/10
  • Durée de vie - 8/10
    8/10
  • Bande-son - 7/10
    7/10

En résumé

Homefront: The Revolution ne mérite pas le bâchage de la presse spécialisée, c’est un jeu qui a su me tenir en haleine durant 25 heures et je n’ai pas le sentiment d’avoir perdu mon temps. Si vous avez un trou de quelques jours dans votre planning vidéoludique, n’hésitez pas à l’occuper avec ce jeu qui saura probablement vous satisfaire…

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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