Daddy, à quoi tu joues ? #129 – Sackboy: A Big Adventure

Pour lancer sa PlayStation 5, Sony avait besoin de licences exclusives. Mais en l’absence de God of War, Horizon et Ratchet & Clank, toutes trois prévues pour un retour en 2021, la nouvelle console japonaise est arrivée avec un Spider-Man, un remake de Demons Souls et Sackboy: A Big Adventure. C’est donc de ce dernier que je vais vous parler dans ce test.

Sackboy: A Big Adventure – Un tissu de bonnes idées

Je dois vous l’avouer, je craignais que Sackboy: A Big Adventure ne soit qu’un nouveau Little Big Planet, ce qui m’aurait rebuté. Mais nous avons affaire cette fois-ci à un vrai jeu de plateformes où tout le côté créatif et communautaire des épisodes de Media Molecule a disparu. C’est donc pour cela que je n’ai pas hésité à vous proposer ce test.

Nous nous retrouvons donc à contrôler Sackboy, un habitant de Patchwork Monde, un ensemble de planètes paisibles. Mais Vex, le grand méchant de l’histoire, vient capturer les Sacripants de Créaville pour que ceux-ci lui fabriquent sous la contrainte une machine infernale : le Tounebouleur !

Notre petit héros en toile de jute, seul rescapé de l’attaque, parcourt alors Patchwork Monde afin de récupérer des « orbes de rêve » et ainsi affronter Vex pour libérer ses amis.

Sackboy: A Big Adventure n’est pas révolutionnaire, il reprend les bonnes idées de Super Mario 64 pour la progression à partir d’orbes (les étoiles de Mario) à glaner, Super Lucky’s Tale pour sa caméra ou encore Crash Bandicoot 4 pour sa structure de mondes « hubs » qui mènent aux différents niveaux.

Contrairement à d’autres héros de jeux de plateformes, Sackboy ne dispose pas de supers-pouvoirs ou d’accessoires lui permettant de faire apparaître divers objet, il est juste un petit bonhomme de toile qui ne peut que sauter sur la tête de ses ennemis ou de les frapper. Heureusement, il a parfois accès à un boomerang ou un grappin bien pratiques, et même à un jetpack lui permettant de s’élever dans les airs…

Son gameplay est très basique, mais c’est le level design exceptionnel qui rend Sackboy: A Big Adventure si plaisant à jouer. En effet, chaque niveau dispose de sa petite idée, son petit truc, qui fait que l’on s’amuse toujours grâce à une grande variété de déplacements.

Une aventure cousue de fil d’or

Jeu de lancement de la PS5, Sackboy: A Big Adventure se devait être visuellement éclatant et on peut dire qu’il s’en sort haut la main. On se retrouve à parcourir des mondes colorés et variés. La nouvelle console de Sony permet au jeu d’afficher diverses matières telles que le carton, le plastique, le tissu, le caoutchouc, le bois, etc., qui sont impressionnantes de part leur réalisme. En effet, les textures extrêmement détaillées et les multiples effets de lumière donnent un sacré cachet au jeu.

PlayStation 5 oblige, les temps de chargement sont quasi inexistants et la manette DualSense est correctement exploitée avec quelques passages à faire avec la fonction gyroscopique et un retour haptique discret, mais assez sympa quand on se focalise dessus. En effet, outre les éléments de gameplay comme le blocage du grappin qui sont sympa, mais pas transcendants, la manette vibre au rythme de la musique et ça… ça en jette un max !

Eh oui, la bande-son est un des éléments fondamentaux de Sackboy: A Big Adventure. On a droit à du David Bowie, Depeche Mode, Britney Spears, Bruno Mars et tant d’autres artistes et chaque niveau dispose de sa propre musique. Parfois elle ne sert qu’à « habiller » le lieu où notre Sackboy se déplace, mais le plus souvent elle leur insuffle la vie. En effet, le rythme des obstacles, des ennemis ou de tout autre élément est calqué sur celui de la chanson.

Je vous parlais plus haut de la beauté graphique du jeu. Ses couleurs chaudes qui l’habillent pourraient faire croire à un jeu enfantin, mais il n’en est rien. Commençant tranquillement, le challenge de Sackboy: A Big Adventure augmente petit à petit tout au long de l’aventure. Le défi pour récupérer tous les orbes de rêve permettant d’arriver au terme de l’histoire est donc assez relevé, mais sans être frustrant. Moi qui ne suis pas un grand fan des jeux de plateforme, j’ai apprécié que chaque check point me redonne toute ma santé et que de nombreuses vies soient offertes en détruisant les ennemis. De plus, la mort de notre petit héros ne signifie pas qu’il faille tout recommencer, car on conserve tous les collectibles glanés.

Enfin, Sackboy ne serait pas Sackboy sans sa multitude de costumes. Débloqués au fil de l’aventure ou grâce aux Collectabelles glanées tout au long des niveaux et des mini-jeux proposés par un personnage nommé Zoom-Zoom, de nombreux éléments cosmétiques nous permettent d’habiller notre petit héros de multiples manières.

Sackboy: A Big Adventure et la PS4 ?

La « old gen » n’est pas en reste. En effet, même si graphiquement on est un niveau en dessous, la PlayStation 4 n’a pas à rougir de la comparaison avec sa petite sœur.

Alors oui, la console n’est pas équipée d’un SSD super rapide qui réduit considérablement les temps de chargement, elle ne dispose pas non plus des retours haptiques de la DualSense, mais Sackboy: A Big Adventure est suffisamment fun et bien réalisé pour ne pas vous obliger à changer de machine.

Sackboy: A Big Adventure – Mon avis

Oui, nous avons affaire à un jeu de plateforme très classique, oui l’éditeur de niveaux a disparu et avec lui l’aspect communautaire qui a fait le succès de Little Big Planet. Mais j’ai pris un plaisir non dissimulé à jouer à Sackboy: A Big Adventure.

En effet, sa difficulté progressive et non frustrante m’a parfaitement convenu, sa bande-son est un pied monumental pour les oreilles, mais surtout il m’a permis de partager quelques heures de jeu avec ma Grande Recrue. Eh oui, chaque niveau est jouable en coopération jusqu’à quatre et quelques lieux ne sont pas accessibles en solo. En effet, leurs design est fait pour que des mécanismes et autres éléments de gameplay ne soient déblocables que si nous sommes au moins deux.

De ce fait, j’ai pu profiter de jouer avec ma fille qui n’a pas feint son plaisir de jouer avec moi. Rien que pour cela Sackboy: A Big Adventure mérite mes remerciements.

A savoir qu’à l’heure où j’écris ce test le jeu multijoueur en ligne n’est pas encore disponible, mais nous pourrons prochainement faire les niveaux entre potes sans avoir besoin d’être dans la même pièce.

Enfin bref, vous l’aurez compris, bien qu’assez court avec sa grosse dizaine d’heures pour finir l’histoire sans chercher le 100 %, Sackboy: A Big Adventure m’a apporté beaucoup de satisfaction et, chose assez rare, j’ai refait tous les niveaux afin de débloquer un maximum de Trophée. C’est donc un jeu très rafraichissant que je vous conseille vivement.

ATTENTION PARENTS !!!!!

Je n’ai pas vraiment d’avertissement à vous donner sur Sackboy: A Big Adventure. Le jeu dispose d’une difficulté progressive qui permet à un enfant de s’habituer au gameplay au fil de l’histoire et si jamais il venait à vraiment bloquer sur un niveau, vous pourrez le faire avec lui grâce au multijoueur.
L’aventure est dépourvue de toute violence ou vulgarité, elle est colorée et rythmée par de la très bonne musique, je n’irai pas jusqu’à vous conseiller de mettre la manette entre les mains de vos bambins… mais presque !

Daddy, à quoi tu joues ? #129 – Sackboy: A Big Adventure

Nom du jeu: Sackboy: A Big Adventure

Description: Jeu de plateforme 3D sur PS5 et PS4, Sackboy est de retour, accompagné de ses chevaliers maillés pour sauver Patchwork Monde des mains de l'ignoble Vex.

Note
7.5/10
7.5/10

En résumé

Sackboy: A Big Adventure est un jeu de plateforme pour petits et grands. Accessible, fun, coloré et à la bande-son envoutante, ce jeu est un vrai plaisir à faire seul ou à plusieurs.

J'aime

  • Une bande-son du tonnerre !
  • Visuellement fort sympa, surtout sur PS5
  • Une multitude de costumes à débloquer
  • La Difficulté équilibrée
  • Très fluide

Je n'aime pas

  • Seulement une dizaine d’heures de jeu
  • Un peu trop classique
  • Quelques imprécisions dans les controles

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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