Daddy, à quoi tu joues ? #138 – Chorus

Parmi les quelques types de jeux que j’affectionne tout particulièrement, il y a une place de choix pour les jeux de tirs en avion/hélicoptère/vaisseau spatial. C’est donc avec grande hâte que j’attendais Chorus, dont je vous propose aujourd’hui mon test.

Nara, c’est toi ?

Le Grand Prophète, dirigeant du culte nommé le Cercle, est allé trop loin dans sa soif de convertir la galaxie. En effet, sa plus féroce guerrière, Nara, désertera ses rangs après que la dernière mission du culte eut ébranlé sa conscience. Terrible et impitoyable pilote, elle a de nombreux massacres à son actif, mais la destruction totale d’une planète lui a fait prendre conscience de la folie de son mentor.

Ne souhaitant plus participer à de telles exactions, Nara quitte le Cercle pour devenir une pillarde, puis pour rejoindre enfin l’Enclave, la résistance locale.

Mais après quelques années tranquilles à tenter d’oublier son passé, ce dernier lui revient en pleine figure lorsque les forces armées de son ancien maître, notamment les Sans-Visages, lancent une attaque d’envergure sur l’Enclave. Ne supportant plus de fermer les yeux sur les agissements et la folie du Grand Prophète, Nara décide alors d’annihiler le Cercle et d’en pourchasser le leader.

C’est alors que nous nous retrouvons à diriger notre héroïne afin de l’aider à trouver la rédemption en ramenant la paix dans la galaxie. Pour cela, nous parcourrons cinq secteurs différents, nous proposant chacun son lot d’environnements et de missions à accomplir.

Chorus – Un Rite de passage

En quittant le Cercle, Nara a dû se séparer à contrecœur de son principal allié, son vaisseau, qu’elle a abandonné au fin fond de la galaxie. C’est donc avec hâte que nous iront le retrouver, car il sera une grande aide pour nos périples à venir. Equipé d’une extraordinaire IA nommée Forsaken, il dispose d’une mitrailleuse gatling, d’un laser qui abaisse le bouclier des ennemis et d’un lance-missiles qu’il faudra utiliser à bon escient en fonction des adversaires rencontrés. En effet, certains nécessiteront que l’on détruise leur bouclier avant de commencer à faire baisser leur vie, alors que d’autres plus coriaces devront être appréhendés différemment.

Heureusement, Chorus n’est pas un jeu punitif (sauf dans son mode le plus difficile), il permet d’apprendre comment gérer les combats au fur et à mesure de l’histoire, notamment avec de nouvelles armes et de nouveaux pouvoirs.

Ces pouvoirs sont appelés «Rites», ils sont un atout bien utile à Nara pour venir à bout des hordes d’ennemis qui s’interposent sur son chemin. En effet, en sa qualité de Grande Maîtresse du Chorus que lui a accordé le Grand Prophète, elle dispose d’un avantage tactique non négligeable.

Un Rite lui permet de se téléporter directement derrière un ennemi, un autre de foncer dans les vaisseaux adverses pour les exploser, mais je vous laisse le plaisir de tous les découvrir par vous-même… Ces aptitudes ne sont pas nombreuses, mais elles s’intègrent parfaitement dans la mécanique de gameplay, rendant ainsi les combats spatiaux très variés et donc peu redondants. De plus, Forsaken dispose également d’un pouvoir lui permettant de « drifter » et ainsi d’ouvrir des axes de tirs impossibles à atteindre.

In Chorus Omnia !

Visuellement parlant, Chorus offre une belle diversité environnementale. On passe de régions semi-ouvertes composées de zones pleines d’astéroïdes à des environnements glacés ou encore à une vaste cité spatiale. Il nous arrive de temps à autres de contrôler d’autres vaisseaux pour de courts instants, mais aucun passage ne nous permet de déplacer Nara seule à pied. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la région de la galaxie visitée, les environnements ont été soigneusement élaborés que les couleurs et jeux de lumière rendent particulièrement convainquant.

Du côté technique, j’ai peu de remarques à formuler, puisque jouant sur Xbox Series X, les temps de chargement sont quasi inexistants et l’ensemble reste très fluide même lors des phases de combats avec une multitude de vaisseaux.

Le petit bémol est à mettre au crédit de la bande-son. En effet, les musiques collent bien à l’action, mais elles sont vite oubliées. Il n’y en a pas une seule dont on pourrait se dire qu’elle est si marquante qu’elle restera dans les mémoires. Le doublage en VO est d’assez bonne facture, malheureusement, il nous impose de lire des sous-titres issus d’échanges en plein combat. Il est donc parfois compliqué de suivre correctement les pensées de Nara ou de tout autre protagoniste dans le feu de l’action.

Chorus – Mon avis

Pour moi qui suis fan du genre, Chrorus a été un vrai plaisir tout au long des (environ) trente heures qu’il m’a fallu pour le finir à 100 %. Les missions sont très variées, même les secondaires apportent des éléments supplémentaires pour nous en apprendre plus sur le lore du jeu. De ce fait, même si elles pourraient paraitre répétitives, elles nous apportent bien plus que des crédits ou des améliorations pour Forsaken (même si on ne crache pas dessus, hein !).

Je regrette juste qu’il soit impossible de sauvegarder en cours de mission, car en ma qualité de papa il m’arrive très fréquemment de commencer une partie et de laisser la console en plan, seule et allumée, pensant naïvement que je pourrai reprendre ma partie rapidement. Eh bien non ! Du coup, faute de Quick Resume sur ce jeu, j’ai dû recommencer maintes fois une mission abandonnée en cours de route.

J’aimerais également (si les développeurs me lisent), que Chorus soit patché pour débloquer les Succès qui me manquent. En effet, j’ai beau avoir fini toutes les missions du jeu (principales et secondaires) et obtenu tous les Rites et leurs améliorations, les quelques Succès qui leurs sont liés ne se sont pas débloqués alors que je devrais normalement l’avoir « platiné » ou « goldé ».

Outre ces quelques petites déconvenues, j’ai passé un excellent moment sur Chorus et je vous le recommande vivement, notamment si vous aimez les space shooters.

ATTENTION PARENTS !!!!!!!

Chorus est déconseillé aux moins de 12 ans, ce n’est pas pour la violence de ses combats ou pour ses dialogues, mais pour tous les aspects psychologiques, religieux et sociologiques qu’il aborde. Il n’est donc pas à mettre entre les mains des jeunes enfants.

Mes précédents tests:

Daddy, à quoi tu joues ? #138 – Chorus

Nom du jeu: Chorus

Description: UNE HISTOIRE DE RÉDEMPTION – Incarnez Nara, pilote hors-pair tourmentée par son passé, et le Forsaken, son vaisseau doué de conscience. Ensemble, ils vont se lancer dans une quête de rédemption qui les mènera aux confins de la galaxie, au-delà des limites de notre réalité. Ils vont devoir lutter pour unifier les forces de la résistance contre le Cercle et son gourou, le Grand Prophète. AVENTUREZ-VOUS AU-DELÀ DU VOID – Pénétrez à l’intérieur d’un nouvel univers sombre rempli de mystères et de conflits. Explorez des lieux stupéfiants, comme de vastes stations spatiales ou encore des plans d’existence dépassant l'entendement. Livrez-vous à des combats en apesanteur palpitants au cœur de paysages cosmiques à couper le souffle ou à l’intérieur de corridors cristallins étroits. Chorus vous offre une expérience sublime où l’exploration de l’immensité galactique de l'Espace et l’action effrénée ne font qu’un. UN PILOTE, UN VAISSEAU, UNE ARME VIVANTE – Obtenez des armes aussi uniques que puissantes ainsi que de nombreuses améliorations de combat. Apprenez à dompter le mécanisme de glissade inédit du Forsaken et maîtrisez ses pouvoirs époustouflants de perception extrasensorielle, de téléportation et de télékinésie pour terrasser des hordes entières d’ennemis et détruire de titanesques vaisseaux. Enchaînez vos pouvoirs pour exécuter des combinaisons mortelles et devenez l’arme vivante ultime.

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Note
7.5/10
7.5/10

En résumé

Chorus est un bon space shooter qui saura ravir les fans du genre de par sa narration et son système d’évolution progressif. Le duo NaraForsaken marche bien et plus les minutes passent, plus j’ai voulu en savoir sur leur passé. Les nombreuses missions principales et secondaires ont apporté les réponses à mes questions tout en faisant évoluer les pouvoirs et compétences de nos deux héros.

J'aime

  • Le duo Nara-Forsaken
  • Un gameplay nerveux
  • Des environnements variés
  • Techniquement très propre
  • Un système d’apprentissage progressif
  • Une bonne trentaine d’heures de jeu

Je n'aime pas

  • Pas de VF
  • Des Succès qui ne se débloquent pas
  • La bande-son un peu en retrait
  • Les sous-titres ardus à lire durant les combats

Daddy Gamer Chief

Papa de trois petites demoiselles - 12, 6 et 2 ans - ainsi que d'un petit garçon de 4 ans, j'arrive tout de même à concilier mon travail, mon rôle de père et ma passion pour le jeu vidéo. De ce fait, j'ai créé ce blog afin de partager avec vous tous mes passions, mais aussi mes expériences vidéo-ludiques avec mes enfants. Ce blog n'a pas vocation à remplacer les grands sites mais bien de faire partager avec le plus grand nombre ce qu'est la vie de papa gamer avec quatre enfants.

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