Daddy, à quoi tu joues ? #134 – Resident Evil Village

Trois ans après les événements de Resident Evil VII en Louisiane, Ethan Winters et sa femme Mia vivent désormais des jours heureux en Europe de l’est où ils sont devenus parents d’une petite fille nommée Rose. Le couple a du mal à tourner la page de l’horreur qu’il a vécu chez les Baker, mais tente de surmonter les difficultés tant bien que mal.

Un soir, après qu’Ethan ait couché Rose dans sa chambre, Chris Redfield fait irruption et enlève le bébé ainsi que son papa par la même occasion.

On retrouve notre héros errant dans la neige après que le convoi dans lequel il se trouvait a été attaqué. Après quelques pas mal assurés, il découvre un village en ruines, envahit par des créatures étranges, où il apprend que sa fille est retenue prisonnière par la noblesse locale.

Le Village des Ombres

Dès les premières minutes de jeu, on se rend compte que Resident Evil Village est visuellement une réussite. Les paysages, les personnages et le bestiaire sont très propres et ne souffrent pas d’aliasing. Les environnements sont variés et particulièrement détaillés. Même une simple petite maison en ruine contient de nombreuses preuves qu’elle était habitée il y a encore peu de temps.
Alors que dire du sublime château Dimitrescu à la déco très riche ? C’est un vrai régal pour les yeux.

Les visages ont également reçu toute l’attention des développeurs. Ils sont particulièrement réussis et réalistes. Il faut dire que les effets de lumière sont absolument somptueux. Que l’on soit en pleine obscurité ou en plein jour, on reste abasourdi par l’ensemble des variations de luminosité affichées. De plus, le ray tracing sur les consoles de nouvelles génération offre un rendu encore plus réaliste.

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Pour ceux qui le réclament, il est possible de désactiver le ray tracing afin de bénéficier d’un framerate à 60 fps constant. Mais j’ai joué avec l’option activée et n’ai pas spécialement détecté de chutes spectaculaires de framerate.

Côté son, on frôle une nouvelle fois la perfection, surtout si on joue au casque. On est maintenu dans un état de stress permanent grâce à l’ambiance sonore. L’ensemble des sons et bruitages nous gardent en alerte, à l’affut du moindre bruit suspect qui trahirait la présence d’un danger. Les musiques elles aussi sont utilisées à bon escient. Discrètes, elle se déclenchent lorsque la situation le nécessite afin d’augmenter la tension et le sentiment d’urgence.

Le bémol vient des doublages. Le jeu des acteurs est honorable, mais certains surjouent leur personnage. C’est le cas notamment d’Ethan Winters, qui devrait nous émouvoir alors qu’il agace le plus souvent.

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Resident Evil Village : de la poudre et des énigmes

Côté gameplay, nous sommes en terrain connu. En effet, Resident Evil Village étant la suite directe de Resident Evil VII, on retrouve la vue FPS et la possibilité de se protéger avec les bras pour limiter les blessures. Mais désormais on peut contre-attaquer en se protégeant dans le bon tempo. Il est également possible de tirer dans des sacs de farine afin de plonger nos adversaires dans un épais brouillard nous laissant quelques secondes pour nous enfuir. On a également parfois un meuble à pousser pour bloquer une issue. Enfin, parmi les nouveautés, il est désormais possible de chasser des animaux afin d’en récupérer la viande et les remettre au marchand pour gagner un boost permanent d’une statistique.

Comme dans tous les Resident Evil, on peut crafter de nombreux objets pour nous permettre de fabriquer des soins ou de nouvelles munitions, mais on peut également en acheter (en quantités limitées chez le marchand).

Comme dans tout bon Resident Evil qui se respecte, quelques énigmes viennent de temps en temps casser le rythme. Je ne sais pas si c’est moi qui y suis trop habitué ou si elles sont trop faciles, mais je les ai trouvées bien simples. En effet, la plupart demandent de combiner deux objets, puis de les placer au bon endroit ou tout simplement de trouver comment enflammer un brasero…

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Resident Evil Village : mon avis

J’avais hâte de connaître la suite de Resident Evil VII, mais j’avoue être un peu déçu. En effet, le jeu penche un peu trop côté action à mon goût et oublie un peu trop son côté survival horror. L’ambiance et le stress ressenti au début de l’aventure et dans le château Dimitrescu laissent trop rapidement place à un shooter quasi frénétique.

J’ai malgré tout pris un grand plaisir à faire Resident Evil Village, il m’a tenu en haleine tout au long des 9 h 30 qu’il m’a fallu pour le terminer. Et vu tous les bonus que j’ai débloqués, il est fort probable que je me lance dans un nouveau run afin de dénicher les quelques trésors que je n’ai pas encore trouvés.

Vivement la suite !

ATTENTION PARENTS !!!!!!

Gore, stressant, plein de monstres, langage grossier… Je crois qu’il n’est pas nécessaire de vous faire un dessin : Resident Evil Village est interdit aux moins de 18 ans ! Je vous conseille vivement de ne pas le mettre entre les mains d’un enfant de moins de 16 ans. Ils ont beau faire les caïds, ils n’en restent pas moins influençables par les images d’horreur que le jeu diffuse.

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